Le Conseil de Paris a voté mercredi une nouvelle taxe sur les bureaux vides pour « sanctionner » les propriétaires… qui ne trouvent pas de locataire en cette période déprimée. Comme s’ils faisaient exprès. Fixée à 20 % de la valeur locative la première année (puis à 30 et à 40 % les années suivantes), la taxe entend favoriser la transformation des bureaux en logements.
Eventuellement envisageable dans les appartements haussmanniens de la capitale, la transformation des plateaux de bureaux modernes, aux plateaux très profonds, relève quant à elle de l’utopie. Son coût dans ces derniers ? A peine 20 ou 25 % moins cher que la construction de logements neufs.
Voter une nouvelle taxe, c’est toujours plus simple que de traiter les vrais problèmes : le prix du logement qui chasse les familles de Paris, l’insécurité des banlieues « sensibles » qui augmente la demande et le prix dans les zones plus calmes, et la pression de l’éclatement des familles qui provoque une augmentation supplémentaire de la demande.
Le socialisme n’a jamais favorisé la santé du tissu social.