Elle est « théologienne » et écologiste, mais c’est au nom de l’écologie que Cristina Richie, du département de théologie de Boston College, plaide pour une régulation des techniques de procréation artificielle, afin de contrôler le nombre d’enfants qui voient le jour et qui par leur existence même aggravent le « réchauffement climatique ».
S’exprimant dans le Journal of Medical Ethics, publication scientifique ayant pignon sur rue, Cristina Richie a trouvé un nouveau nom pour les enfants : les « legs carbone ».
« L’empreinte carbone est la somme de l’utilisation des ressources et des émissions de carbone de la vie d’une personne. Le legs carbone est ce qui se produit lorsqu’une personne choisit de procréer. Tout être humain a une empreinte carbone ; seules les personnes qui ont des enfants biologiques créent des legs carbone », explique-t-elle.
La PMA (procréation médicalement assistée) est un « business », se lamente la « théologienne », qui est en « croissance exponentielle » et qui aboutit à la « création intentionnelle de davantage d’êtres humains alors qu’il nous faut réduire notre empreinte carbone ». Des « statistiques angoissantes », selon elle.
Cristina Richie propose donc une « régulation » de l’industrie de la PMA à laquelle il faudrait imposer des « limites carbone » et qu’il faudrait cesser de subventionner au bénéfice de personnes qui ne sont pas biologiquement infertiles, pour la rendre « durable sur le plan environnemental ».