A la grande satisfaction de Human Rights Campaign, une ONG de promotion de l’égalité des droits pour les lesbiennes-bi-gay-trans, la Banque mondiale va intégrer dans ses évaluations de projets le paramètre de la « protection des LGBT ».
A cette fin, la Banque mondiale ouvre une consultation du 1er septembre au 30 novembre où les personnes liées à l’institution ainsi que le public vont pouvoir s’exprimer sur son projet de révision de sa politique de sauvegarde sociale et environnementale, rendu public fin juillet. Pour la première fois, la communauté LGBT y est explicitement citée en tant que « population désavantagée ».
Au nom de cette politique de sauvegarde, la Banque mondiale s’oblige à déterminer si l’octroi d’un prêt pour un projet de développement ferait peser des risques indus ou disproportionnés à une population désavantagée ou vulnérable. HRC cite l’exemple de la construction d’un barrage dans une zone où les LGBT encourraient une persécution s’ils devaient y déménager dans le cadre de leur travail.
La Banque mondiale s’engagera donc à tenir compte de ce paramètre et agira également pour obliger les pays bénéficiaires de prêts et aides à mettre en place des mesures pour réduire ce type de risques pour les LGBT.