En décidant mardi soir de rembourser ses créanciers à Buenos Aires plutôt qu’à New York, l’Argentine a choisi d’être « hors-la-loi », estime Aurelius Capital Management, l’un des fonds vautours qui a poursuivi le pays devant la justice américaine. Celle-ci a ordonné le versement de 1,3 milliard à ces fonds, soit moins de 1 % de la dette. L’Argentine doit encore 539 millions de dollars aux créanciers privés, dont le versement est bloqué par la décision de justice américaine, menaçant l’accord de restructuration accepté par 93 % des créanciers.