En résumant le sauvetage de Banco Espirito Santo (BES) à la création d’une nouvelle société, Banco Novo, regroupant ses seuls actifs sains, le Portugal croyait sans doute avoir trouvé la solution miracle. Las ! Un mois plus tard, l’économiste Victor Bento, qui avait pris les rênes de cette nouvelle structure, a annoncé vouloir renoncer à sa charge. Non, a-t-il précisé pour répondre à la presse, en raison d’un conflit avec les autorités portugaises, mais en raison d’une évolution du plan de sauvetage de BES. Car décision a été prise finalement de mettre Banco Novo sur le marché, dans le délai le plus court. Un nouveau coup dur pour les autorités dont les économistes se demandent toujours comment elles n’ont pas anticipé la chute d’une banque représentant près de la moitié du PIB portugais.