Hilary Clinton et le marxiste-léniniste Saul Alinsky : leur proximité confirmée

Hilary Clinton Saul Alinsky marxiste-léniniste
 
On savait que l’épouse du président américain avait fait sa thèse sur feu Saul Alinsky, gauchiste radical prônant une praxis révolutionnaire parfaitement relativiste pour faire advenir « le changement ». Mais ce parfait marxiste-léniniste, auteur de Rules for Radicals, a été davantage qu’un sujet d’études révérencieuses pour l’ex-Première dame des Etats-Unis, ainsi que le révèle une lettre de Hilary Clinton à Alinsky en 1971, qui vient d’être mise au jour.
 
Si l’épouse de Bill Clinton a longtemps tenté d’occulter sa proximité intellectuelle avec Alinsky, au point que la Maison Blanche avait demandé que sa thèse ne soit pas accessible au public, affirme un site américain, ce document publié par Free Beacon montre qu’elle avait été si séduite par les idées de l’agitateur au point de lui envoyer des lettres enthousiastes.
 

La Révélation marxiste-léniniste

 
« Quand ce nouveau livre [Rules for Radicals] va-t-il sortir – ou bien est-il sorti, aurai-je d’une manière ou d’une autre manqué l’avènement de la Révélation ? Je viens d’achever ma millième conversation à propos de Réveille [for Radicals] et j’ai besoin de nouvelle matière à balancer aux gens. On vous redécouvre, alors que les nouveaux politicos de gauche pensent enfin sérieusement au travail intense et à la mécanique de l’organisation. Il semble que j’aie survécu à la fac de droit, avec quelques hématomes, ma foi et mon zèle pour l’organisation étant demeurés intacts. »
Et d’anticiper avec joie les « tâches à venir ».
 

Hilary Clinton « s’éloigne » de Saul Alinsky

 
Dans ses mémoires, Hilary Clinton affirme s’être éloignée d’Alinsky dès lors qu’elle a pensé que « le système pouvait être changé de l’intérieur ». Loin d’être… un éloignement, c’était un alignement : en bon léniniste, Alinsky recommandait aussi de travailler la société de l’intérieur, quitte pour le « vrai radical » à se faire couper les cheveux si son allure devait être un frein psychologique à la communication et à l’organisation.
 
Etre arrivée au rang de Première dame, quasi candidate à la présidence des Etats-Unis, cinq fois nommée par Time parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde, voilà une performance qui s’inscrit parfaitement dans ce cadre-là.