Lors du sommet sur le climat organisé au siège de l’ONU le 24 septembre dernier, le vice-premier ministre Zhang Gaolin, dépêché sur place, a affirmé que les émissions de dioxyde de carbone de son pays allaient atteindre leur niveau maximal « aussi vite que possible ». Beaucoup y ont vu la confirmation de l’engagement du gouvernement chinois à réduire la pollution émise par leur pays dans la continuité des décisions prises en avril dernier pour renforcer la protection de l’environnement.
Malgré ces belles paroles le constat est là : le dernier rapport rendu par le Global Carbon Project le 21 septembre affirme que les émissions d’énergies fossiles ont augmenté de 2,3 % en 2013 et qu’elles ont augmenté de 61 % depuis leur premier enregistrement en 1990…
Ce rapport précise que les plus gros pollueurs ont changé. Alors que 62 % des émissions étaient dues aux pays développés en 1990, et 34 % aux pays en voie de développement, ce sont désormais ces derniers qui sont la cause de 58 % des émissions, contre 36 % pour les pays développés.
Le record des émissions de CO2 pour la Chine
La Chine est largement en tête avec 28 % des émissions mondiales en 2013, alors que les Etats-Unis en produisent 14 % et l’Europe 10 %.
La Chine continue donc malgré ses grandes déclarations à augmenter ses émissions carbones mais reste l’honorable partenaire des pays occidentaux qui ne cessent de détruire leurs économies par des régulations, au nom du réchauffement global…