Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon a présenté son dernier rapport sur le réchauffement global à Copenhague. En insistant de manière frénétique sur « l’urgence » de lutter contre le changement du climat : « Le temps n’est pas de notre côté ». En 1969 déjà, voilà quarante-cinq ans, son prédécesseur U-Than, donnait « moins de dix ans » pour sauver la Terre. L’alarmisme et la terreur qu’il répand sont de puissants leviers.
Le mythe de l’urgence absolue
« Il faut agir », a-t-il ajouté : agir sous l’égide de l’ONU grâce aux pouvoirs souverains qui lui seront conférés, faut-il comprendre, et qui sont l’objectif de cette déclaration. Mieux : cela ne coûtera pas cher. Affirmer que « l’action pour le climat » exigera des milliards est un « mythe », a-t-il déclaré : bien qu’il reprenne à son compte les prétendues « preuves scientifiques » de l’imaginaire réchauffement anthropogénique, il semblerait que Ban Ki-moon ait pris acte du scepticisme croissant de l’homme de la rue. Après avoir demandé beaucoup d’investissements, il est temps de faire croire que les démarches pour faire baisser le dioxyde de carbone ne seront pas onéreuses. L’ONU ne recule pas devant les contradictions. L’essentiel est pour elle de faire la Révolution grâce au climat et au mythe de l’urgence absolue entretenu depuis quarante-cinq ans malgré le démenti des faits.
Agir pour le climat, c’est bien et pas cher en plus.
L’inaction « coûtera beaucoup, beaucoup plus cher » : le secrétaire général de l’ONU est dans un discours de marketing. Comme le note The New American, « le coût réel de “l’action pour le climat” dépendra apparemment de ce que l’on pourra avec réalisme extorquer au contribuable ».
Le GIEC, l’un des groupes qui ont contribué à la rédaction du rapport final de l’ONU, ne craint pas d’affirmer que la concentration de CO2 a atteint des niveaux sans précédent depuis 800.000 ans (bien avant donc, que le Groenland, ne soit connu des navigateurs pour ses vignes, sa fertilité et la verdeur de ses prairies, comme son nom l’indique)…
Mais de nombreux scientifiques, y compris bon nombre qui ont démissionné du GIEC, dégoûtés, soulignent que loin de vivre une période où la fonte des neiges et des glaces est inédite, notre planète n’a pas connu de réchauffement de sa température moyenne depuis 18 ans, une « pause » qu’aucune modélisation assurée par les experts de l’ONU n’avait prévue.
Quarante-cinq ans de mensonge du secrétaire général de l’ONU
L’intérêt de l’attribution de la responsabilité du changement climatique aux activités humaines, sur la base de modélisations informatiques faillibles, est politique : elle permet d’exiger des réponses globales, voie royale vers une gouvernance globale, et de désigner les hommes, la population humaine comme fléau à combattre.
Les scientifiques de l’International Climate Science Coalition, dénoncent cette manipulation politique fondée sur la peur engendrée par une prétendue urgence. Pour le Pr Bob Carter, des changements de climat adviennent et sont advenus dans l’histoire, en dehors de tout scénario catastrophe dictés par l’intérêt politique de certains groupes. « C’est pourquoi nous devons préparer soigneusement notre réponse aux aléas du climat, si et quand ils se produisent. Dépenser des milliards de dollars sur le contrôle onéreux et inefficace du CO2, dans une tentative futile de stopper les changements climatiques naturels, appauvrit les sociétés et réduit notre capacité à les affronter, tout comme d’autres problèmes de la vraie vie. » C’est la réponse de l’écologie à l’écologisme malhonnête du secrétaire général de l’ONU.