Le Texas sonne la révolte contre le dogme du climat

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Le conseil de l’enseignement de l’Etat du Texas, composé de quinze membres, a légalement décidé que les écoles ne seront plus obligées d’enseigner le changement du climat par l’homme, et déconseille formellement les livres qui le diffusent. C’est une révolte sans précédent contre un dogme politique peu à peu imposé par l’ONU à travers le GIEC dans l’intention de promouvoir la gouvernance mondiale.

 

Le climat du Texas est pétrolifère

Il faut savoir que les cinq millions d’élèves et d’étudiants du Texas sont répartis dans plus de 8.000 établissements et 1.000 districts, et qu’ils ne sont pas obligés de suivre les recommandations du Conseil. Mais celles-ci n’en sont pas moins claires, elles demandent d’éviter les livres qui « promeuvent un programme environnementaliste radical ». Il est clair aussi que le Texas est un gros producteur d’énergies fossiles, et que cela explique la décision prise : les politiques ont choisi de suivre les intérêts économiques majeurs de l’Etat, quelles qu’en soient les conséquences.

 

Les partisans du dogme révoltés par la révolte

Et déjà de très nombreuses voix, à gauche et parmi les écologistes, déplorent un choix qu’ils dénoncent comme régressif et scandaleux. Ils reprochent aux membres du Conseil d’avoir pris leur décision en fonction de leurs convictions personnelles et de leur idéologie. Mais, en l’absence de grand débat scientifique ouvert et contradictoire sur la question du climat, c’est exactement ce que font les militants écologistes et les institutions internationales depuis quarante ans. Avec cette circonstance aggravante que, avec l’appui global des médias et à l’aide de la notion complètement biaisée de consensus scientifique, ils ont fait de leur fantaisie un dogme. Il était grand temps qu’un Etat important, le Texas, sonne la révolte et les renvoie à leurs contradictions.

 

Pauline Mille