Australie : 54 « hommes » ont accouché ces 12 derniers mois

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Les statistiques officielles du système de soins australien, Medicare, sont formelles : 54 hommes ont accouché au cours de ces 12 derniers mois, certains ont eu des césariennes et d’autres ont même eu recours à l’avortement… Comment est-ce possible ? Bien sûr il ne s’agit pas d’hommes qui ont enfanté, mais de femmes transsexuelles qui ont conservé leurs organes reproducteurs : une tendance qui prend de l’ampleur depuis que le premier « père », le transsexuel américain Thomas Beatie, a accouché en 2007. (« Il » a eu deux autres enfants depuis lors.) En Australie, ce type de naissances s’accélère depuis que Medicare permet aux patients de choisir leur « genre » sur les documents officiels.
 

54 personnes ont accouché. L’Australie les reconnaît comme des hommes

 
A la faveur de ce changement administratif, l’Australie découvre ainsi que de nombreuses femmes qui subissent des traitements pour paraître masculines, et qui se présentent comme des hommes, choisissent de garder leurs organes reproductifs. Le département de la santé d’Australie a confirmé que ces 54 personnes qui s’identifient en tant qu’hommes ont reçu des traitements et des soins relatifs à la grossesse – jadis, ces soins et traitements ne pouvaient être remboursés pour des patients mâles. Horrible discrimination !
 

Les « hommes » avortent aussi en Australie

 
Et comme la culture de mort est un tout, nombre de ces transsexuels ont subi des avortements : nul ne sait combien exactement puisque l’acte est répertorié en même temps que les dilatations et curetages chirurgicaux à des fins de diagnostic du col de l’utérus. Les catégories statistiques sont aussi un moyen de cacher une réalité gênante.
 
La plupart des « pères-mères » qui ont accouché avaient entre 24 et 36 ans ; l’un d’entre eux – ou plutôt l’une d’entre elles – avait entre 55 et 64 ans.
 
Que cela ne soit pas simple – et relève même d’une forme de schizophrénie – se devine dans le propos de Thomas Beatie, qui affirme rêver d’un quatrième enfant : « Dans un sens technique, je me vois comme ma propre mère porteuse, alors que mon identité de genre en tant que mâle demeure constante. »
 
Ça devient compliqué : quid de l’instinct maternel ?