En Amérique, on les appelle des « Doulas », des professionnelles payées pour donner du réconfort physique ou émotif aux femmes qui accouchent (ça a commencé avec le mouvement des « naissances naturelles »). Rachel Carbonneau se définit, elle, comme « Doula de l’avortement », et elle avait été invitée par l’Université catholique d’Amérique (CUA), en l’espèce le département de psychologie et sa titulaire Melissa Goldberg, à donner cours aux étudiants. Dans son discours, elle a souligné qu’elle travaillait avec « des clients trans ». En expliquant : « J’ai quelques hommes qui ont donné naissance. C’est surprenant, nous appelons cela des naissances d’hippocampe. C’est joli, spécialement quand c’est une naissance dans l’eau ; c’est fantastique. »
Naturellement, c’est une belle escroquerie, car, chez l’hippocampe, le mâle accouche vraiment, alors qu’aucun mâle biologique humain ne saurait être enceint ni donner naissance à qui que ce soit. Mais l’objectif de la doula de l’avortement était justement, selon ses propres mots de « normaliser » l’idée selon laquelle les hommes peuvent devenir enceints ! Dans la foulée, Rachel Carbonneau, qui définit l’avortement comme « un domaine où je navigue en me sentant bien », a recommandé aux étudiants d’utiliser « un langage neutre en matière de genre, et parler d’homme enceints comme de personnes enceintes, femmes enceintes, hommes enceints, humains enceints ». Bref, aucune frontière d’aucune sorte, qui toutes sont une forme de discrimination, d’exclusion : « Ce n’est pas mon boulot en tant que doula ou être humain de juger la manière dont quelqu’une choisit de vivre sa vie. » Un discours dégoulinant de fausse bienveillance mais dont plusieurs internautes ont relevé qu’il était grossièrement opposé à la foi catholique et n’avait pas sa place à la CUA.