Le Royaume-Uni a déjà, comme de nombreux pays, des lois contre l’incitation à la haine qui étouffent toute critique possible de l’islam.
Museler toute critique de l’islam
Mais pour le directeur politique du Huffington Post, Mehdi Hasan, musulman, ce n’est pas assez.
Lors d’un événement rassemblant tout le gratin médiatique du pays jeudi dernier, Hasan a reproché aux médias britanniques de diaboliser les musulmans, sans espoir de changement selon lui « à moins qu’il n’y ait des sanctions ». Il a envisagé comme remède de leur imposer des règles de l’extérieur, notamment d’augmenter la « diversité » dans les salles de rédaction.
Utiliser la presse au Royaume-Uni pour promouvoir l’islam
L’éditorialiste a déclaré que la presse s’était montrée « singulièrement incapable ou peu disposée à changer le discours, le ton ou l’approche » à l’égard des musulmans, des immigrés et des clandestins, avant de poursuivre : « nous n’obtiendrons aucun changement à moins qu’il n’y ait des sanctions et des pénalités. Ce n’est pas seulement à propos des musulmans mais au sujet de toutes les minorités ».
Tel quel. L’idée que la mauvaise image de l’islam puisse être véhiculée par des horreurs commises en son nom par des intégristes aux quatre coins du globe plutôt que par des médias, plutôt frileux sur le sujet, ne lui est apparemment pas venue.