De nombreux parents se sont élevés en Californie du Nord contre l’« éducation sexuelle » proposée par des employés de la fédération américaine du Planning familial – Planned Parenthood – dans l’école secondaire où sont scolarisés leurs enfants, Acalanes High School à Lafayette. Leur colère vise du matériel « sexuellement explicite » proposé à de jeunes adolescents de 13 et 14 ans dont ils ont découvert l’utilisation après coup, et qui constitue une véritable incitation à la débauche.
Les parents avaient comme dans de nombreuses zones scolaires des Etats-Unis été avertis de la tenue de ces cours d’éducation sexuelle, qu’ils ont la possibilité de récuser pour leurs enfants. Mais ils sont furieux de ne pas avoir été avertis que le Planning familial était chargé de dispenser cet enseignement et encore davantage en colère de voir que leurs enfants ont été invités à remplir un formulaire pour déterminer s’ils étaient « prêts pour le sexe ».
L’éducation sexuelle du Planning familial au service du « genre »
Inévitablement, la propagande sur l’identité de genre était au centre des cours d’éducation sexuelle, les adolescents ayant été invités à utiliser un « genderbread person » (jeu de mots sur les gâteaux « gingerbread » figurant un bonhomme) pour mettre en évidence les rapports entre leur sexe biologique, leur sexe ressenti (ou leur absence de ressenti), leur orientation sexuelle et leur expression. Etaient-ils « agenre » (sans genre), « bigenre », « à deux esprits », « troisième genre » ou « genre queer ».
Pour savoir s’ils étaient prêts à avoir des rapports physiques, ils devaient remplir des questionnaires indiquant s’ils disposaient de préservatifs et de lubrifiants et s’ils savaient quoi faire en cas d’infection vénérienne ou de grossesse. Une autre fiche de travail leur présentait des situations pour les aider à obtenir le consentement d’un partenaire désiré avec des modèles de questions : « Veux-tu venir chez moi ? » – « Tu es d’accord pour que j’enlève mon pantalon ? »
De plus en plus de parents en colère en Californie
Les parents ont reçu l’aide du Pacific Justice Institute, une association sans but lucratif, pour mettre en cause la direction d’Acalanes High School et le choix du Planning familial pour dispenser cette « éducation sexuelle » qui a mis en colère non pas des opposants systématiques qui récusent l’enseignement de cette matière à l’école, mais des parents qui y sont a priori favorables.
Cet incident s’ajoute à une liste qui s’allonge de protestations parentales contre l’incitation à l’activité sexuelle par le Planning familial dans les écoles, avec l’aide des subventions fédérales, « saturant les enfants dès la maternelle d’imagerie sexuelle qui les incite à considérer les actes sexuels dangereux et déviants comme parfaitement normaux », dénonce Judie Brown, présidente de l’American Life League. Trop de délire sexuel va-t-il tuer le délire sexuel ?