Ontario : Le Collège des médecins de l’Ontario veut obliger les médecins à pratiquer l’avortement

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Le superviseur de la révision des normes éthiques du Collège des Médecins de l’Ontario a affirmé que les médecins de famille qui refusent de prescrire des avortements devraient penser à changer de spécialité.
 

Le Collège des médecins de l’Ontario définit le Bien et le mal

 
Le docteur Marc Gabel, psychothérapeute et ancien président de ce Collège, a récemment expliqué que si la réforme des « obligations professionnelles et droits de l’Homme » du Collège était adoptée, les médecins qui refuseront d’orienter leurs patientes vers des avorteurs ou vers des médecins prescrivant des contraceptifs pourraient  être l’objet de sanctions.
 
Selon le docteur Carol Leet, nouveau président du Collège, un médecin reconnu coupable de manquements dans sa conduite professionnelle par le comité de discipline serait, selon la gravité de sa faute, soumis à un recyclage ou interdit d’exercer.
 

77% des personnes refusent d’obliger les médecins à pratiquer l’avortement

 
Un sondage réalisé en ligne par le Collège lui-même montre pourtant que 77% des 32.000 personnes ayant répondu estiment que le médecin devait avoir le droit de « refuser de fournir à un patient un traitement ou une procédure en raison de ses convictions religieuses ou morales ».
 
Mais le projet de réforme affirme en revanche que le médecin devra orienter son patient vers un autre professionnel capable de faire ce qu’il refuse de faire, ou, si c’est impossible le faire lui-même.
 
C’est la raison pour laquelle le docteur Gabel a affirmé que les médecins qui refuseraient de pratiquer des avortements devraient changer de spécialité : « la médecine est une profession incroyablement vaste avec beaucoup, beaucoup de différentes spécialités ».