C’était le 29 août 2013, John Geer, un Américain blanc, était tué par un policier latino. Pas un mot des médias qui ont largement instrumentalisé la mort de Noirs américains tués par des policiers blancs, ni des politiques qui se sont également empressés de récupérer les morts de ces jeunes Noirs à des fins idéologiques… Mais le dossier ressort grâce à la publication du rapport rédigé sur l’affaire.
John Geer était sur le pas de sa porte et n’avait commis aucun crime, il n’était ni ivre, ni armé et n’avait pas une attitude menaçante au moment de sa mort. Six témoins l’ont affirmé, parmi lesquels quatre policiers. Le policier qui a tiré était en revanche connu pour ses accès de colère et avait déjà fait l’objet de quatre enquêtes internes.
Ce jour-là, la femme de John Geer avait appelé la police parce qu’elle avait peur de son mari à qui elle venait d’annoncer qu’elle souhaitait divorcer. John Geer possédait une arme dont il ne s’est pas servi, et qu’il a immédiatement remise à la police, à laquelle il n’a cessé d’obéir.
Il a demandé alors à un policier de se gratter le nez, le policier lui a accordé le droit de le faire, mais un autre policier a tiré, sans aucune raison.