Plusieurs centaines de milliers de vues : la conférence de l’universitaire Alice Bows-Larkin sur la nécessaire « austérité planifiée », le 19 octobre, lors d’une réunion « TED », a suscité l’engouement des internautes malgré la radicalité des solutions qu’elle propose au « réchauffement global ». En pratique, l’austérité planifiée qu’elle préconise équivaut à un démantèlement de l’économie. Et c’est le monde entier qui en pâtirait. Car c’est une réalité que le monde a déjà expérimentée : le monde communiste n’a-t-il pas été le plus emblématique des planificateurs de l’austérité ?
Les conférences TED, Technology, Entertainment and Design, s’intéressent à tous les domaines, avec l’objectif affiché de « répandre des idées » en vue de « changer les attitudes, les vies et finalement, le monde ». TED appartient à une « fondation à but non lucratif et non partisane » mais très prompte à publier les idées dans le vent : syncrétisme religieux, droits LGBT, lutte pour le climat…
Alice Bows-Larkin prêche l’austérité planifiée aux conférences TED
Alice Bows-Larkin, elle, joue sur la culpabilité. L’universitaire de Manchester emploie le mot à répétition, afin de faire réfléchir les gens des pays riches surtout à leurs choix. Voyages lointains, choix énergétiques au foyer, les styles de vie dont nous jouissons nous sembleront « coupables » : à nous de « renverser cette pensée » afin d’y voir autant d’occasions d’adapter nos comportements aux besoins de la lutte contre le « réchauffement ».
Elle croit que la température globale va augmenter de 4 degrés – en raison de l’activité humaine, bien sûr – et que la vie sera bientôt infernale dans les grosses capitales lors des vagues de chaleur qui ne manqueront pas d’arriver. A l’appui de sa thèse… rien. Alice Bows-Larkin se contente de prédire des catastrophes : humaines, technologiques, architecturales. Les rendements agricoles baisseront Il fera trop chaud pour que notre monde continue de fonctionner, il suffit de le répéter !
L’universitaire contre le réchauffement global fait penser à Paul Ehrlich annonçant la « bombe démographique »
On croirait lire les prédictions de Paul Ehrlich sur la « bombe démographique » qui annonçait la famine universelle pour les années 1980. Le résultat de ses réflexions est d’ailleurs le même : réduire l’activité humaine, réduire l’homme en quelque sorte.
Il ne suffit pas, dit l’universitaire, de trouver de nouvelles sources d’énergie non productrices de CO2 : il faut en réduire la consommation. Mais en laissant les pays défavorisés, qui ont du retard sur les pays riches, bénéficier d’un budget carbone plus élevé que celui des gros, méchants et coupables pollueurs historiques.
Aux riches donc, « d’échanger au moins temporairement la croissance économique contre une période d’austérité planifiée dans les pays riches ». L’objectif est faramineux : il s’agirait selon l’universitaire de réduire les émissions carbone – liées à la quasi totalité des procédés industriels connus – de 70 % d’ici à 2070, ce qui ne suffirait même pas selon elle à maintenir le réchauffement global en deçà des 2° Celsius. De l’alarmisme à l’état pur : au secours de ses assertions, quelques graphiques…
L’Europe sait ce que signifie la perte de croissance et la dépression démographique : misère, chômage, pression accrue de l’Etat, socialisme accéléré et pour finir le totalitarisme.
Est-ce cela que veulent les réchauffistes ?