Le blizzard Jonas a paralysé la côte est des Etats-Unis, soufflant le froid sur la théorie du réchauffement climatique

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Le blizzard ne semble pas « refroidir » la Maison Blanche.

 
Des chutes de neige record ont frappé l’est des Etats-Unis, faisant 25 morts au moins et paralysant les transports, les écoles et l’administration, surtout à Washington moins bien parée pour ce genre d’événements que New York. Avec 68 cm de neige à Central Park, les météorologistes ont relevé le deuxième niveau le plus élevé depuis 1869, année des premières statistiques répertoriées. Le beau temps qui a remplacé le blizzard Jonas – familièrement nommée « Snowzilla » – a permis aux Américains de profiter de promenades en famille, glissades, luges et bonshommes de neige. Au temps pour Al Gore, qui promettait la disparition des calottes polaires pour… 2014. Le froid est venu contredire avec fracas la théorie du réchauffement climatique.
 
Alors que les Américains sont de plus en plus climatosceptiques, les 85 millions de personnes directement affectées par le froid, les morts tragiques de celles qui ont été empoisonnées au monoxyde de carbone en raison de chauffages d’appoint ou de tuyaux d’échappement bloqués, sans compter les crises cardiaques de quelques hommes qui ont tenté de déblayer la neige avec trop de zèle, et les images du beau manteau blanc qui a habillé le nord des Etats-Unis ont alimenté le doute. Du point de vue des réchauffistes, le scénario est des plus indésirables.
 

Le blizzard Jonas : chutes de neige record et froid polaire

 
Pensez ! La neige est descendue jusqu’au Kentucky, à la Caroline du Nord, au Tennessee, et même l’Alabama et la Caroline du Sud. Elle n’aura surpris que ceux qui ont délibérément ignoré le fait que les statistiques ne révèlent aucun réchauffement significatif depuis près de 19 ans. Les frimas font partie de ces fluctuations naturelles que le monde connaît, à petite et à grande échelle, depuis qu’il existe.
 
La nouveauté, note la presse climatosceptique américaine, c’est que la tempête de neige s’est invitée au seuil des maisons et des bureaux des responsables de l’administration centrale américaine. Bloqués par la neige, réussiront-ils à penser un peu plus froidement à la réalité des choses ?
 
Cela dit, les réchauffistes avaient pris les devants. On attendait encore le vent et la neige que Joe Romm, du Center for American Progress – un think tank que George Soros a financé à hauteur de 11.671.376 dollars entre 2005 et 2014 – publiait un article pour expliquer « Pourquoi les grands blizzards de l’hiver ne démontrent pas l’inexistence du réchauffement climatique ». Sur son blog, Climate Progress, il prévenait dès vendredi que c’est le réchauffement qui crée les blizzards.
 

Les Etats-Unis paralysés par la neige : un signe du réchauffement climatique ?

 
A mesure que la température des océans augmente, explique-t-il, la vaporisation de l’eau charge l’atmosphère d’humidité – une humidité qui « nous tombera dessus ». Il citait Michael Mann, directeur du Penn State Earth System Science Center, qui sur le même postulat annonçait «  des chutes de neige monstres, comme nous allons en vivre une ici ».
 
Mais la marge d’erreur quant au « réchauffement » des océans est encore plus grande que pour le reste des statistiques climatologiques – ses incertitudes seraient supérieures au réchauffement annoncé, annonce un site sceptique, fabiusmaximus.com.
 
Après tout, si les températures froides et les tempêtes de neige sont synonymes de refroidissement, pourquoi les vagues de chaleur n’indiqueraient-elles pas les soubresauts d’un refroidissement généralisé ?
 

Anne Dolhein