C’est, en euros, le supplément de déficit budgétaire enregistré par la France en 2013 par rapport aux prévisions du ministère des Finances. Les chiffres viennent de tomber et ils sont cruels : le déficit du budget s’établit à 74,9 milliards au lieu de 72,1 prévus.
La cause ? Des « rentrées fiscales moindres qu’escomptés ». En clair, les impôts ont rendu 3,5 milliards de moins que ce que l’on attendait à Bercy. Impôts sur les sociétés, -2,5, impôt sur le revenu, -1,8. Heureusement que les Français ont consommé, ce qui a valu à l’Etat un petit bonus de 600 millions. Ca n’a pas suffi, on le voit, et Paris est bien mal parti pour atteindre son objectif de ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB en 2015, comme Bruxelles l’exige. Trop d’impôt tue l’impôt, et trop de prévisions tuent la prévision·