Laura DeCrescenzo a porté l’affaire devant un tribunal de Los Angeles qui vient de donner le feu vert pour qu’elle soit jugée. La jeune femme n’avait que 12 ans lorsqu’elle a signé un contrat « d’un milliard d’années » avec l’Eglise de la scientologie en 1991. Une fois intégrée parmi les employés de très haut niveau de la secte, elle affirme avoir été obligée à avorter alors qu’elle avait 17 ans, en 1996. C’est sa famille qui s’était inscrite dans l’Eglise de la scientologie alors que Laura n’avait elle-même que six ou sept ans.
La plainte porte également sur ses conditions d’emploi, puisqu’elle a commencé à travailler bien avant l’âge légal.
Lorsqu’elle est tombée enceinte, les autorités de la secte l’ont menacé de la séparer de son mari, de la priver de son travail et de la poursuivre pour des dettes imaginaires si elle ne se débarrassait pas de son enfant, affirme la plaignante.
Laura DeCrescenzo affirme aujourd’hui que la scientologie pratique une politique interne visant à contraindre ses employés femmes à avorter afin de maximiser leur capacité de travail et pour éviter les problèmes de garde d’enfants.