La décision, annoncée lundi matin, était inattendue. Confronté à l’effondrement des partis traditionnels lors des dernières élections présidentielles, Faymann a tiré la conséquence de sa défaite : son parti socialiste n’a même pas réussi la barre du premier tour, peinant à obtenir 10 % des suffrages alors que Norbert Hofer du Parti de la liberté et Alexander van der Bellen, Vert, se sont retrouvés face à face au second tour. Hofer, vainqueur, avait déjà indiqué qu’il choisirait un nouveau chancelier – Fayman a préféré prendre les devants.