Ce sont eux à qui l’on impute au moins la moitié des attaques meurtrières de cette dernière décennie. Outre Omar Mateen, le fils d’immigrés afghans qui a tué 49 personnes à Orlando, on relève le cas de Syed Rizwan Farook, l’un des terroristes de San Bernardino, fils de Pakistanais immigrés, et Nadir Soofi, l’un des attaquants de Garland, Texas, l’an dernier, de père pakistanais, ou encore Nidal Hassan, le militaire fils d’immigrés palestiniens, auteur de la fusillade de Fort Hood au Texas en 2009. Dans d’autres cas, les attaquants étaient des immigrés arrivés aux États-Unis alors qu’ils étaient encore enfants. Tous taraudés par des questions d’identité, assure un ancien directeur de la CIA, Michael Hayden.
Les immigrés de deuxième génération, souligne-t-il, ne peuvent pas s’appuyer sur leur culture d’origine comme leurs parents, et ne sont pas intégrés dans la société américaine comme le seront probablement leurs propres enfants.