Une enquête réalisée auprès des grandes sociétés allemandes révèle que la majorité des entreprises de haut niveau n’ont embauché aucun migrant entré en Allemagne à la faveur de l’ouverture des frontières décidée par Angela Merkel. Selon le Frankfurter Allgemeiner Zeitung, qui a interrogé les trente entreprises les plus importantes cotées à la bourse allemande (le DAX), représentant à elle seule 4 millions d’emplois, celles-ci ont embauché une totalité de 54 (cinquante-quatre…) réfugiés. Dont 50 travaillant aujourd’hui à la Poste allemande. La plupart des migrants sont « inemployables », tel est le verdict…
Deux autres travaillent pour le géant des logiciels de gestion SAP ; et les deux derniers pour le laboratoire pharmaceutique Merck.
Ce sont des chiffres catastrophiques qui contredisent frontalement les promesses du gouvernement allemand, du Fonds monétaire international et de la Deutsche Bank qui avaient annoncé un boom dont allait bénéficier l’économie allemande confrontée à l’hiver démographique et au rétrécissement de la population active.
Sur le million de migrants de 2015, la majorité sont inemployables
L’afflux de migrants allait apporter des bras et des talents. Les médias soulignaient que nombre d’entre eux étaient hautement qualifiés : médecins, architectes, spécialistes d’informatique. Angela Merkel justifiait sa décision très impopulaire auprès du peuple grâce au soutien de la haute finance et de l’industrie séduits par la perspective d’embaucher à moindre coût. Il y avait un motif d’espoir supplémentaire : la proportion démesurée d’hommes jeunes parmi le million de migrants arrivés en Allemagne en 2015. Des forces vives !
On a même entendu le PDG de Daimler, Dieter Zetsche, expliquer au Salon de l’automobile de Francfort que l’afflux de migrants constituerait pour l’Allemagne un « miracle économique ». Pour lui, les migrants arrivés dans le pays sont des travailleurs potentiels « fortement motivés » : « Notre entreprise recherche précisément ce type de personnes », assurait-il.
Daimler n’a pas encore embauché un seul migrant.
Les nouveaux venants en Allemagne aux deux tiers analphabètes
L’enquête du FAZ est révélatrice. Les sociétés interrogées ont expliqué l’absence d’embauche par le fait que les migrants n’avaient aucune des qualifications exigées pour remplir l’un ou l’autre de leurs postes à pourvoir.
L’Institut für Weltwirtschaft (IFW), un institut de recherche universitaire pour l’économie mondiale basé à Kiel, estime que seuls 2 % des réfugiés récemment arrivés en Allemagne peuvent être employée. Le Pr Ludger Wössmann, directeur du Centre de l’économie de l’éducation de Munich, vient quant à lui de réaliser une étude au terme de laquelle au moins les deux tiers des migrants ne savent ni lire ni écrire.
Cerise sur le gâteau, un grand nombre de sociétés cotées au DAX se sont engagées dans un projet mis sur pied par le PDG de United Internet Ralph Dommermuth : « We Together » (« Nous ensemble ») a précisément pour but d’aider les migrants à trouver un emploi.
Inemployables, les « forces vives » de l’étranger ont tout juste servi à justifier le tsunami migratoire
United Internet et ses filiales totalisent actuellement 8.200 employés. Parmi eux, il n’y a que cinq migrants, et encore à des postes de stagiaires. Les employeurs ont expliqué qu’ils ne veulent pas faire des promesses qu’ils ne pourront tenir.
Et les autres ? Selon la récente étude de l’IFW, le flux de migrants se traduira par une augmentation de 376.000 du nombre de demandeurs d’emploi, en se fondant sur une estimation totale de 2,7 millions de nouveaux migrants sur la période de 2015 à 2017. L’institut estime que par mois seule une cinquantaine de migrants trouve un emploi et qu’au bout du compte, en 2017, la moyenne annuelle des nouveaux migrants ayant trouvé un emploi rémunéré sera de 94.000. Mais l’IFW avertit que les migrants chômeurs n’apparaîtront pas forcément dans les statistiques allemandes, puisqu’ils seront nombreux à être « ventilés » dans des programmes de formation, d’intégration et autres gadgets efficaces pour « cuisiner » les bilans.
En attendant, les instituts mondialistes continuent de vanter les mérites de la migration pour les pays « déprimés » sur le plan démographique – ce ne sont pas les faits qui les dérangent.