En donnant des millions de dollars pour les immigrés et l’écologie, Obama essaierait-il de faire taire les catholiques au sujet de la défense du respect de la vie en tentant d’acheter le silence de l’Eglise catholique américaine à propos de Hillary Clinton ? Dans le droit fil du progressisme mondialiste d’Obama, le président le plus à gauche que les Etats-Unis aient connu, la candidate démocrate contredit frontalement les principes de l’Eglise sur de nombreux points – la vie et la famille notamment. Mais les évêques américains sont, à ce propos, étrangement silencieux. Du fait de ces subventions ?
Les manœuvres du milliardaire de gauche George Soros pour peser sur l’Eglise catholique semblent en tout cas trouver ici un prolongement. Les subventions massives versées à la Conférence des évêques américains (USCCB) par l’administration Obama pour leurs œuvres de prédilection telle la question des réfugiés – on parle de 91 millions de dollars – expliqueraient-elles ce silence ?
Des millions de dollars de subventions pour l’Eglise catholique aux Etats-Unis
Un nouveau rapport, signé par l’avocate pour les droits des enfants Elisabeth Yore et publié par The Remnant, affirme que le haut clergé catholique américain veut aujourd’hui donner la priorité à d’autres questions que celle, cruciale, du combat provie. « Ils relèguent les ministères pro-vie aux orties, engageant fonds et personnel au service des questions environnementales ou des migrants », assure-t-elle : « L’immigration rapporte ; le combat pro-vie, pas du tout. »
Elisabeth Yore affirme que des milliers de subventions d’Etat ont été versées par l’administration Obama à l’Eglise catholique ; au cours de la seule année fiscale 2016, des centaines de millions de dollars ont été versés à l’USCCB, aux Catholic Charities, au Catholic Relief Service (Caritas), ou encore à la Commission Internationale Catholique des Migrations (ICMC). « Nous avons l’administration présidentielle la plus anti-vie de toute l’histoire des Etats-Unis, et l’Eglise catholique la soutient », a affirmé Elisabeth Yore à LifeSiteNews. « Je trouve très troublant que l’Eglise collabore avec l’administration Obama », a-t-elle ajouté.
Son rapport s’appuie sur les tableaux publiés par le site USAspending.gov, qui donne le détail les dépenses de l’Etat fédéral américain. Sur les 91,132.305 millions de dollars reçus par l’Eglise au titre des programmes d’accueil de réfugiés, 53 millions de dollars subventionnent un programme global d’installation de migrants. Par ailleurs les organisations caritatives catholiques (Catholic Charities) ont reçu près de 202 millions de dollars, et l’ICMC, basée à Boston, 17 millions de dollars pour aider à l’installation et à l’intégration de migrants sur le territoire américain.
L’administration Obama veut-il acheter le silence des évêques sur Hillary Clinton ?
Dans les actions caritatives de l’Eglise, l’esprit bureaucratique a pris le dessus, selon Elizabeth Yore. Les engagements de l’administration d’Obama qui a promis d’accueillir des dizaines de milliers de réfugiés syriens sont devenus en quelque sorte la mission de l’Eglise, mais la part des chrétiens d’Orient ne représente qu’une infime partie des réfugiés, déplore-t-elle. Pourquoi ? De peur de voir diminuer les subventions publiques !
« Derrière, tout cela, on trouve le multimilliardaire George Soros qui se fait l’architecte d’une politique internationale d’immigration de masse qui remplit les coffres de l’Eglise tout en submergeant l’Europe et l’Amérique de réfugiés musulmans », affirme Elizabeth Yore. « Réveillez-vous, catholiques ! L’USCCB et ses partenaires aident discrètement l’administration Obama à installer aux Etats-Unis des dizaines de milliers de réfugiés syriens de confession musulmane ! »
Pour Elizabeth Yore, le programme d’installation massive de réfugiés défendu par Obama est si lucratif pour l’USCCB, et la volonté de Donald Trump de le suspendre représenterait un tel manque à gagner, qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que ceux-ci restent silencieux au sujet des positions pro-avortement de la candidate Hillary Clinton.