Après le TIPP et le TPP, voici que le CETA suscite à son tour les critiques, fondées cette fois sur une étude de l’université américaine Tufts. Fort de ses projections, le Conseil des Canadiens annonce moins de croissance, plus d’inégalités, des pertes d’emplois, une chute du niveau des salaires et moins de rentrées fiscales, si l’accord de libre-échange entre en vigueur.
Selon le rapport, les promesses faites par les partisans du CETA, dont la ratification est prévue pour l’automne, reposent sur une hypothèse de plein emploi et d’absence de conséquences sur la répartition des revenus au sein des pays membres. Dans les faits, la mise en œuvre des accords entraînerait 230.000 pertes d’emplois dont 200.000 dans les pays de l’Union européenne d’ici à 2023, dans un contexte d’absence de dynamisme économique.
Le Conseil des Canadiens craint notamment des poursuites intentées par les multinationales pour contester les normes environnementales et sociales nationales au nom de l’harmonisation.