Dans la foulée des attaques islamo-terroristes aux Etats-Unis comme en Europe, les organisations affidées de la Fondation Open Society de Georges Soros battent le rappel contre l’opposition croissante aux flux migratoires musulmans. Elles instrumentalisent ces attaques criminelles pour encourager le contrôle des armes à feu et contestent le contrôle exercé sur les musulmans dans les principales villes des Etats-Unis, en particulier New York. Des comptes rendus interceptés sur internet auxquels Aaron Klein, correspondant permanent du site Breibart à Jérusalem a eu accès, révèlent la relation étroite entre les activistes de l’organisation de Soros et des responsables politiques de premier plan, parmi lesquels la ministre de la Justice américaine Loretta Lynch, notamment pour traquer « l’islamophobie ».
Un document daté du 3 décembre 2015 intitulé « Conséquences des attaques de l’Etat islamique » révèle l’existence d’un réseau d’activistes qui s’est immédiatement mobilisé après l’attaque terroriste de San Bernardino la veille même. Cette attaque fit 14 morts et 21 blessés lors de l’assaut mené contre un centre de chômeurs et de sans-abris par un couple originaire du Pakistan. « Mobilisation générale pour anticiper une réaction d’hostilité contre les musulmans », proclame le compte-rendu. Pour les activistes et les associations liées à Soros il s’agit d’attaquer quiconque argumente contre l’immigration issue des pays musulmans, et de plaider pour un contrôle renforcé des armes à feu. Le texte inclut aussi un discours du ministre de la Justice Lynch lors du dîner annuel d’un groupe de pression, Muslim Advocates, qui finance les mosquées et les activités communautaires musulmanes aux Etats-Unis.
Qui finance la phobie de l’islamophobie ?
Voici quelques actions, telles que détaillées dans le document :
ReThink Media, financé en partie par le groupe affilié Security and Rights Collaborative, a distribué un argumentaire aux organisations combattant l’islamophobie et organisé une série de conférences pour discuter des tactiques de communication de crise.
Muslim Advocates, groupe communautariste subventionné par Soros, a été choisi pour accueillir un échange avec la ministre de la Justice Loretta Lynch destiné à envisager les moyens de combattre les « discours de haine » et les discriminations antimusulmanes lors de son dîner annuel à Washington.
Les partisans d’un contrôle renforcé sur les armes à feu sont intervenus sur Twitter pour attaquer les responsables politiques qui ont émis « des pensées et des prières » à la suite des attentats sans prôner de mesures concrètes pour améliorer la sécurité publique.
Le Center for American Progress a mobilisé contre les attaques de foules avec armes à feu, une des nombreuses initiatives pour soutenir l’appel du président Obama à redoubler d’efforts pour renforcer les contrôles légaux, telles qu’une vérification obligatoire de la personnalité des acheteurs ou l’interdiction des fusils d’assaut.
Le Réseau national pour la sécurité (NSN) a publié une analyse politique intitulée « Mainstreaming Hate » (haine populaire) dénonçant « les racines d’extrême droite des théories politiques islamophobes et anti-réfugiés appliquées à l’installation des migrants syriens ». Le Conseil des réfugiés USA et plusieurs de ses membres ont lancé des appels pour sauvegarder le programme d’installation des réfugiés syriens.
La ministre de la Justice Loretta Lynch incitée par la Fondation Soros à traquer la haine antimusulmane
Après le discours de Lynch, un autre document de la Fondation Soros vantait le fait que « Lors du dîner annuel de l’association Muslim Advocates, la ministre de la Justice Loretta Lynch promit que son ministère enquêterait sans concession après des plaintes contre des discours de haine qui pourraient mener à des violences antimusulmanes ».
Un autre document prône un réponse coordonnée et rapide des groupes membres de la Fondation pour s’opposer aux demandes de restrictions de visas après qu’il a été révélé que Tashfeen Malik, la femme assaillante de San Bernardino, avait franchi trois contrôles de personnalité effectués par les fonctionnaires de l’Immigration et qu’il fut prouvé qu’un visa K-1, accordé à la fiancée d’un citoyen américain, lui avait été donné pour lui permettre d’immigrer depuis le Pakistan au titre de future conjointe de l’autre assaillant, Syed Rizwan Farook.
La propagande de Soros après les attentats
La question de la réimplantation des réfugiés est considérée comme capitale par la Fondation Open Society. Comme le site Breibart l’a récemment révélé, des documents de la nébuleuse Soros, qui ont été interceptés, démontrent que le milliardaire et sa fondation ont fait pression avec succès sur le gouvernement d’Obama pour porter à 100.000 le nombre total de réfugiés admis aux Etats-Unis chaque année.
Les documents révèlent que le milliardaire a personnellement écrit au président Obama pour plaider en faveur de l’accueil des réfugiés.
Un autre document, daté du 17 novembre 2015, prônait plusieurs mesures. Parmi elles, le groupe « Villes unies pour l’immigration », une coalition d’une centaine de maires, municipalités et comtés organisés par le maire de New York, le démocrate immigrationniste et multiculturaliste forcené Bill de Blasio, visait à contrer la vague de gouverneurs d’Etat refusant de laisser entrer les migrants syriens avec un message de bienvenue et d’inclusion. « Nous ne devrions fermer nos frontières à aucun groupe fuyant les atrocités et horreurs du terrorisme », y assénait Bill de Blasio.
Du discours anti-islamophobe aux campagnes de contrôle des armes à feu
Enfin, un dernier document récapitulant les réponses aux attaques de l’Etat islamique, daté du 7 janvier 2016, traitait de l’argumentaire des organisations membres de la Fondation pour s’opposer à toute surveillance renforcée de la communauté musulmane aux Etats-Unis. Les actions répertoriées par le mémorandum incluaient une plainte « contestant le programme de surveillance des musulmans dans le New Jersey préparé par le département de la police de New York », plainte déposée conjointement par Muslim Advocates et le Centre des Droits constitutionnels (CCR).