Dissimulation du viol et du meurtre de Maria Ladenburger par un Afghan : le cynisme de l’ARD, chaîne publique de l’Allemagne, l’obstination de Merkel

Maria Ladenburger meurtre viol ARD Merkel Afghan
Maria Ladenburger

 
Le viol et le meurtre de Maria Ladenburger, 19 ans, le 16 octobre, dont le corps a été retrouvé noyé à Fribourg-en-Brisgau et dont l’agresseur présumé, un Afghan âgé de 17 ans, a été interpellé six semaines après, met le feu au monde clos de la médiacratie allemande et à la CDU de Merkel. Maria était bénévole dans un centre de migrants et fille de Clemens Ladenbuger, haut-fonctionnaire immigrationniste à la Commission européenne. Les chaînes de télévision nationale n’ont rien dit de ce crime et sont l’objet d’un nouveau scandale. Ce dernier risque de s’amplifier encore en Allemagne, le corps d’une autre jeune fille, Carolin G., ayant été retrouvé dans un bois à trente kilomètres de là le 10 novembre, découverte suivie d’un même silence assourdissant.
 

Pour l’ARD, le viol et le meurtre de Maria Ladenburger était un événement « trop régional »

 
Le principal journal télévisé allemand, celui de la première chaîne publique ARD, est au banc des accusés pour sa dissimulation délibérée de ce crime sordide qui traduit la culture du mépris de la femme et la haine de l’Occident. Le Tagesschau d’ARD s’est défendu en affirmant que l’événement était « trop régional ». Un viol suivi d’assassinat dans le Bade-Wurtemberg, une des régions les plus riches d’Allemagne, à une encablure de la frontière alsacienne ne saurait donc intéresser le reste du pays si l’on en croit les pontes de l’audiovisuel public. Personne n’est dupe : par son « politiquement correct » en béton, l’établissement médiatico-politique veut à tout prix éviter les critiques sur l’immigration de masse imposée par la démocratie chrétienne devenue folle d’Angela Merkel.
 
Malgré son budget annuel de 6,5 milliards d’euros et ses 20.617 employés, l’ARD n’a trouvé personne pour aller faire un tour du côté de Fribourg. Kai Gniffke, rédacteur en chef du journal télévisé, a plaidé que la chaîne « ne publie que très rarement des reportages sur des affaire criminelles individuelles ». Sur les viols collectifs et tentatives du nouvel An sur plus de mille femmes non plus, d’ailleurs : il avait fallu plus d’une semaine et la révélation du scandale par plusieurs sites alternatifs, parmi lesquels Breitbart.com, pour que les journalistes gauchistes de Cologne se réveillent.
 

La CDU critique l’ARD mais tente de relativiser : le suspect est afghan…

 
Dos au mur, Ansgar Heveling, président (CDU) de la Commission des affaires intérieures au Bundestag, s’est vu contraint de critiquer le choix de l’ARD sur l’affaire Maria dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung : « Cette décision donne l’impression qu’on refuse de donner l’information parce que le suspect est un mineur isolé demandeur d’asile. Cette impression est dévastatrice. » Tout en admettant que « Ce n’est pas parce que le suspect est afghan que l’acte ne doit pas être absolument condamné », Heveling tente de relativiser : « Il doit aussi être clair que cela ne doit pas servir de prétexte au rejet d’un groupe entier, de même que nous ne devons pas tirer de telles conclusions dans des affaires similaires pour d’autres groupes sociaux ».
 
La cécité politique des démocrates-chrétiens allemands est largement issue du relativisme et du syncrétisme religieux qui animent le protestantisme libéral et le catholicisme conciliaire depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce courant dominant en Allemagne, tant sur la scène théologique – avec en particulier les cardinaux Kasper et Marx – que politique – avec Angela Merkel fille de pasteur évangélique passé à l’Est – est aujourd’hui contraint de masquer ou travestir la tragédie née de son aveuglement volontaire face à l’islamisme totalitaire.
 

Le patron du syndicat des policiers accable Merkel

 
Directement au contact de la réalité, le patron de la fédération syndicale des polices allemandes, Rainer Wendt, ne s’est pas privé de condamner la politique migratoire d’Angela Merkel après la révélation de l’affaire Maria : « Nous n’aurions pas à déplorer cette victime – et tant d’autres – si notre pays avait été averti des dangers qui sont toujours associés à une immigration de masse », a-t-il lancé dans le journal conservateur Die Welt. Wendt stigmatise les militants immigrationnistes en affirmant que « pendant que les parents pleurent et que les victimes subissent des souffrances indicibles, ces représentants de la “culture de l’accueil” restent silencieux ». Il relève que ces bonnes âmes « n’ont pas un mot de compassion, n’expriment pas la moindre autocritique et persistent dans leur obsession d’une supposée noblesse des sentiments ». Même quand la victime est l’une d’elles, comme la malheureuse Maria.
 
Lors du congrès régional de la CDU à Heidelberg, Angela Merkel a répondu à l’unique critique sur sa politique d’immigration de masse, exprimée par Ulrich Sauer – sifflé par une partie de la salle – en descendant du podium pour saluer un jeune « réfugié » afghan. « Avec votre politique unilatérale de laisser-faire, vous nous avez enterrés sous un problème dont nous ne sortirons pas de sitôt », lui avait lancé Sauer, appelant à sa démission. La salle a applaudi l’embrassade entre la chancelière et le jeune Afghan.
 

Matthieu Lenoir