Obama : J’aurais écrasé Trump !

Obama Trump écrasé
 
Dans leur recherche effrénée d’autorités, de déclarations et d’arguments propres à discréditer le président élu Donald Trump avant qu’il n’entre en fonction, les anti-trumps ne reculent devant aucun ridicule : le dernier en date est le président Obama qui à l’en croire aurait écrasé le candidat républicain s’il avait pu se représenter pour un troisième mandat.
 
On est arrivé au niveau du collège : tu vas voir ta gueule à la récré ! Celui qui fut huit ans, selon la formule consacrée, l’homme le plus puissant du monde, adopte le langage d’un Rodomont et provoque après coup Donald Trump. Dans un podcast produit par CNN et l’université de Chicago diffusé hier il a déclaré : « Je suis certain que si je m’étais présenté et l’avais expliqué, […] j’aurais pu mobiliser une majorité du peuple américain et le rallier derrière [ce projet] . » Mais bien sûr ! Il l’aurait écrasé facilement.
 

Obama écrasé par ses fautes

 
C’est d’autant plus facile à dire que la constitution américaine interdit au président qui a exercé deux mandats d’en briguer un troisième. Obama peut donc se vanter en toute tranquillité. La dynamique de la campagne Trump a surpris tous les politologues et instituts de sondage, mais, lui, Tartarin de Chicago, n’en aurait fait qu’une bouchée ! C’est pathétique, et en plus, ce n’est pas bien amical pour cette pauvre Hillary Clinton, haridelle épuisée sur laquelle il s’essuie les pieds en passant. Tout en faisant mine de saluer la campagne « formidable » de sa consœur démocrate, il lui donne des conseils stratégiques rétrospectifs : « Elle s’est concentrée sur les failles de Trump et aurait pu davantage mettre en valeur l’engagement démocrate en faveur des travailleurs. » Même François Hollande serait plus digne et moins hypocrite avec Martine Aubry.
 

L’hystérie des anti-Trump

 
C’est très révélateur. A l’ordinaire, le président sortant prépare ses cartons, inaugure les dindes de Noël, remercie donateurs et collaborateurs et fait ses dernières courbettes protocolaires dans un esprit de consensus national, selon les règles de la politesse puérile et honnête. Là, il s’évertue depuis plusieurs semaines à tenter une resucée de campagne électorale qui relève plus de la guérilla urbaine ou de la guerre civile que de la politique. Obama a affaibli l’économie et la diplomatie américaines pendant ses deux mandats mais cela ne le porte ni à la méditation ni à la modestie. Il se comporte moins comme un président à la retraite que comme un militant en pleine activité. En militant mondialiste anti-Trump. Le système voue une telle haine à Trump qu’il réutilise contre lui un citron archi-pressé : comme s’il n’y avait pas de retraite possible pour Obama, seul capable d’éviter une débine totale au camp démocrate et d’attendre des jours meilleurs.
 

Pauline Mille

 
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