« Fausses nouvelles » : la République tchèque craint l’interventionnisme russe

République tchèque craint interventionnisme russe
Prague

 
A l’approche d’élections législatives cette année, le gouvernement tchèque a décidé de créer une unité spéciale pour contrer le terrorisme et la « propagande » visant directement les opérations secrètes de Moscou, après des mises en garde des services de renseignements sur les piratages réussis de systèmes informatiques dans le monde par des agents qui auraient l’approbation du Kremlin.
 
Les mêmes services assurent que la Russie manipule des organisations et alimente la propagande en République tchèque pour fomenter l’extrémisme ainsi que la haine vis-à-vis de l’Occident.
 
L’initiative a été dénoncée par le président tchèque, Milos Zeman, qui a déclaré : « Nous n’avons pas besoin de censure. Nous n’avons pas besoin d’une police idéologique. Nous n’avons pas besoin d’un nouveau ministère de la presse et de l’information si nous devons continuer de vivre dans une société libre et démocratique. »
 
Reste que la Russie compte aujourd’hui plus de 140 diplomates accrédités en République tchèque, un nombre faramineux comparé aux représentations des grandes puissances comme les États-Unis ou la Chine, ce qui pose des questions sur leur activité.