Coup d’État démocrate aux USA : Obama coryphée de l’opposition illégale à Trump

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Dans le monde entier, l’opposition à Donald Trump lancée aux USA dès la campagne des primaires prend une forme extrême, sectaire, et surtout illégale. Barack Obama s’en fait le coryphée. L’ancien président démocrate mène un coup d’État à froid contre les institutions américaines.
 
Ils n’ont pu empêcher Donald Trump ni d’être choisi pour candidat républicain, ni d’être élu, ni d’entrer à la maison Blanche. A chaque étage de son ascension, leur obstruction s’est faite plus violente et plus bruyante : commencée par des clips d’acteurs à la mode, elle s’étend dans des protestations géantes, casseurs inclus. L’objectif est d’obtenir « l’impeachment » de Trump pour inadéquation au poste qu’il occupe, et en attendant de l’empêcher d’appliquer le programme pour lequel il a été élu. Tout fait ventre dans ce dessein, l’appui des médias, des organisations radicales, des people, et des anciens ministres. C’est un véritable coup d’État démocrate mené contre le vote démocratique, avec pour chef le président sortant et sorti, Barack Obama.
 

Trump protège les USA : sa décision n’est pas illégale

 
Le dernier prétexte choisi est le décret (aux USA, executive order, procédure expéditive suivie par le président pour régler rapidement un problème urgent) pris par Trump pour refuser l’entrée aux USA des ressortissants de sept pays du Proche-Orient. La procédure est légale, est-elle légitime ? Trump la justifie en arguant que la situation en matière d’immigration laissée par Obama est « un désordre total », ce qui est parfaitement exact, et qu’il y a urgence à fermer les frontières en raison du risque d’infiltration de terroristes islamistes. L’Europe peut-elle lui donner des leçons, comme l’ont fait Angela Merkel et François Hollande, elle qui n’a pas su empêcher d’entrer, parmi les réfugiés, des terroristes qui ont effectivement frappé en Allemagne, en Belgique, en France ? Poser la question, c’est y répondre.
 
Alors, l’executive order de Trump a-t-il quelque chose d’extraordinaire, contrevient-il à la constitution et aux usages américains ? Non. Sept présidents des USA en ont pris de semblables, Ronald Reagan étant le dernier. Ajoutons bien sûr qu’étant limité dans le temps à 90 jours et ne visant nullement tous les musulmans, mais expressément le risque terroriste islamique, ce décret ne s’oppose en rien aux droits de l’homme tels que l’ONU les définit.
 

Coup d’État démocrate sous un mauvais prétexte moral

 
D’ailleurs, la fureur démocrate d’aujourd’hui, si pointilleuse sur l’obligation morale de ne pas « discriminer », ne proteste nullement contre l’interdiction faite aux sportifs et artistes israéliens de se produire dans seize pays arabes. Ou contre l’obligation faite aux non musulmans d’éviter les villes de Médine et de La Mecque. On doit donc voir dans l’actuelle levée de boucliers moins une authentique révolte éthique qu’un coup politique, et même un coup d’État, car l’opposition brutale qui s’y manifeste a une forte saveur illégale.
 
Passons sur les ordinaires condamnations de stars toujours assoiffées de faire parler d’elles, passons sur l’indécente sortie d’une Madeleine Allbright, sans doute l’un des secrétaires d’État les plus bellicistes qui aient déshonoré les USA, et qui maintenant prétend se convertir à l’islam pour protester contre le décret de Trump et arrivons tout de suite aux choses sérieuses.
 

Contre Trump, le ministre de la justice a le droit de piétiner le droit

 
Je veux parler de Sally Yates, l’attorney général des USA, id est le ministre de la justice, que Barack Obama a laissé derrière lui en poste en attendant que celui qu’a nommé Trump soit entériné par le Sénat. L’usage veut naturellement qu’il expédie les affaires courantes, et qu’en cas d’acte à passer, il contresigne le texte émis par la Maison Blanche. Sally Yates a préféré refuser le décret de Trump. Ce fait est sans précédent sauf dans le cas de Nixon qui était sous le coup d’une action en justice qu’il prétendait terminer de son propre chef : la situation n’ayant aujourd’hui rien de comparable, Sally Yates n’avait nul droit de s’opposer au décret, elle commet au sens propre une forfaiture pour faire obstruction au président Trump. Celui-ci l’a immédiatement et légitimement remerciée, mais ce fait illustre le peu de scrupules de l’opposition démocrate, sa volonté de mettre des bâtons dans les roues au pouvoir légitime par tous les moyens.
 

Obama coryphée des pleureuses et chef de bande démocrate

 
Mais le pire de la bande est sans doute Barack Obama, qui s’est institué en quelque sorte coryphée du chœur des pleureuses, garant de l’éthique démocrate – et qui s’essuie en même temps les pieds sur les institutions démocratiques des USA. Il a fait savoir par son porte-parole non seulement qu’il s’opposait au décret pris par son successeur, mais encore qu’il soutenait les marches de protestation massives et souvent violentes qui se sont levées à l’appel d’associations radicales partout en Amérique et en Grande Bretagne.
 
Or, Barack Obama est très mal placé, c’est le moins qu’on puisse dire, pour condamner la procédure des executive orders, lui qui l’a utilisée à plusieurs reprises sur des sujets très sensibles, telle l’immigration clandestine, et cela quand il était minoritaire tant à la Chambre des représentants qu’au Sénat (alors que Trump, lui, s’y trouve largement majoritaire) et alors qu’il n’y avait nulle urgence. De plus, le président sorti est tenu à un certain devoir de réserve que tous ses prédécesseurs ont respecté, et cela d’autant plus que sa politique et son parti ont été désavoués par les électeurs des USA à travers la déroute d’Hillary Clinton. Cet ensemble d’actes extraordinaires et contraire aux usages institutionnels américains peut s’assimiler à un coup d’État A moins qu’on ne nous explique sur quelle majorité secrète Obama et l’opposition démocrate s’appuient.
 

Pauline Mille