A Londres, la première « Modest Fashion Week » à destination d’une clientèle… musulmane

Londres Modest Fashion Week musulmane
 
Vous êtes une « fashion » victime ? Mais plutôt « modeste » ou « normale » ?! C’est la question à laquelle il vous faudra désormais répondre, depuis ce week-end où a eu lieu la toute première « Modest Fashion Week », dans la Galerie Saatchi de Londres… Une opération à la fois marketing et idéologique qui vise exclusivement les consommateurs musulmans. A côté de la « Fashion Week » habituelle qui avait lieu à Londres la même semaine, l’ambiance est légèrement… décalée, quasi surréaliste pour un observateur européen – à quand un hijab Burberry ?
 
Triste sentiment : la mode « modeste » n’est plus celle de l’Europe chrétienne qui savait jouer des beautés du corps féminin avec toutes les vertus de la pudeur et de la bienséance, elle est devenue l’apanage de l’unique monde musulman.
 

La première « Modest Fashion Week » de Londres

 
C’était le tout premier événement du genre. Ces 18 et 19 février, la « Modest Fashion Week » (MFW) a rassemblé à la Galerie Saatchi de Londres quelque quarante marques du monde entier, venues présenter leurs collections vestimentaires.
 
Un défilé peut-être haut en couleurs, mais en couleurs seulement, privilégiant en revanche l’ampleur, le XXL, l’opacité… Les mannequins avaient la tête presque toujours couverte, par un voile, un turban, un bandeau ou un bijou de tête. Les tenues étaient fort sages, les tissus très couvrants, les cous recouverts… La peau s’est faite discrète !
 
Le styliste musulman Roda Abdi définit ainsi le qualificatif « modeste » : « Assurez-vous que la longueur des vêtements est appropriée, pas de transparence, pas de fentes, ni de déchirures qui rendraient les vêtements impropres à un port modeste »… Les hijabs à l’honneur ! On ne peut aujourd’hui être modeste qu’en étant musulman : c’est l’idée.
 

« Dans cinq ans, ce sera la norme »

 
Et il faudra s’y habituer car « dans cinq ans, ce sera la norme », a osé déclarer ce styliste. La société de mode britannique de commerce électronique, « Haute Elan », qui a parrainé l’ensemble, est d’ailleurs certaine du succès global à venir : car cette mode représente l’un des marchés de consommation les plus prometteurs, celui qui connaît la croissance la plus rapide : « une personne sur trois, d’ici 2030, sera musulmane dans le monde – c’est une population énorme ».
 
En l’occurrence, les organisateurs de l’événement avaient réservé une salle de prière pour les fashionistas musulmanes… entièrement prise en charge. Étaient également présents, comme le rappelle Breitbart, des organismes de charité musulmans parmi lesquels l’équipe « Kitrinos », qui fournit de l’aide aux migrants entrés illégalement en Europe – la boucle est bouclée.
 
Pour eux, c’est certain, c’est une « nouvelle et passionnante addition au calendrier de la mode de Londres » ! La communauté musulmane a salué l’envoi d’un message positif – même si les « purs » ont trouvé que le message du voile était par trop galvaudé… But « business is business » : il faut appâter. Les organisateurs n’ont d’ailleurs pas hésiter à faire payer les billets d’entrée jusqu’à plus de 100 €.
 

Toutes les « Fashion Week » contre Trump

 
Une spéciale « Fashion Week » qui n’hésite pas à faire montre de son idéologie. La marque musulmane de maquillage « Illamasqua » a déclaré publiquement que, « horrifiée par les actions du président des Etats-Unis », elle se promettait de ne jamais vendre sciemment ses produits aux partisans de Trump et demandait à ses clients de signer un « engagement antifasciste » ! Hallucinant quand on pense qu’une fleuriste chrétienne qui refuse de composer les bouquets d’un mariage gay se voit traîner devant les tribunaux manu militari
 
En somme, toutes les « fashion » victimes sont contre Trump. La « Modest Fashion Week », mais aussi – le paradoxe est évocateur – la « Fashion Week » tout court, pas du tout modeste celle-là et très très décomplexée, à l’occidental déchristianisé… La première Fashion Week de New York de l’ère Donald Trump, qui s’est achevée jeudi 16 février, a vu défiler mannequins et créateurs avec le désormais célèbre bandana blanc au poignet ou au cou, signe éminemment politique, symbole de tolérance et de diversité…directement dirigé contre le nouveau président.
 
Ils ont des yeux et ils ne voient pas.
 

La mode musulmane qui s’étend

 
En tous les cas, il faut en prendre bien conscience, la mode musulmane a quitté les banlieues et gagne peu à peu des chaînes bien européennes, lorgnant, même, sur le domaine du luxe. Breitbart London a rapporté la semaine dernière que la chaîne britannique de grands magasins « Debenhams PLC », allait devenir le premier grand point de vente au Royaume-Uni à vendre le hijab, dans le déploiement d’une nouvelle gamme « modeste ».
 
Comme cette « modestie » est offensive…
 
Et Laurence Rossignol et Pierre Bergé le ressentaient à leur manière lorsqu’ils fustigeaient, début 2016, les maisons « Dolce&Gabanna » ou « Marks&Spencer » de céder à cet appel islamique et d’enfermer le corps des femmes dans une nouvelle gamme de vêtements couvrants… Mais ce sont les mêmes qui ont appelé à l’accueil de la diversité, au brassage ! Croyaient-ils que les creuses valeurs républicaines sans Dieu allaient l’emporter ?!
 

Clémentine Jallais

 
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