C’est, libellé en euros, le montant de la subvention que l’Etat italien a dû verser à la ville de Rome pour éviter qu’elle ne tombe en faillite. Le trou à boucher est de plus de huit cent millions et a été creusé au fil des années par une gestion irresponsable.
La ville entretient 62.000 fonctionnaires à plein temps dont 12.000 pour les seuls transports, avec une moyenne de 1.400 absences journalières « justifiées ». Et tout est à l’avenant.
Pour éviter la faillite, le maire démocrate de gauche, Ignazio Marino, a menacé le premier ministre Matteo Renzi, démocrate de gauche comme lui, de bloquer les services municipaux. Le pauvre Renzi s’est trouvé pris au piège.
Lui qui promettait des allègement fiscaux, il est forcé de régler la note et les romains devront payer plus du double de la moyenne nationale leurs taxes foncières pour éponger ces aides d’Etat…
Renzi voulait se démarquer de la politique antérieure, c’est raté !