Le monde politique et les médias font feu de tout bois pour déstabiliser la présidence de Donald Trump. Après Michael Flynn qui a dû démissionner le 13 février de son poste de conseiller à la sécurité nationale, l’Attorney General Jeff Sessions est à présent au cœur d’une controverse que les Démocrates et les médias inféodés à l’establishment aimeraient assimiler à un nouveau Watergate. Sessions est en effet accusé d’avoir voulu cacher, lors de sa prise de fonctions devant les sénateurs, deux conversations avec l’ambassadeur russe Sergueï Kislyak portant sur la campagne électorale de Trump. Dans ce nouveau non-événement, gonflé par les voix médiatiques et financé par l’argent des mondialistes, les accusateurs rivalisent de mauvaise foi pour détruire la réputation de Sessions et réclamer une démission qui n’a pas lieu d’être.
Deux conversations de routine avec des Russes pour toute preuve
La première conversation en question a eu lieu en juillet dernier, lors d’un événement organisé par la Heritage Foundation où étaient présents une cinquantaine d’ambassadeurs, pas moins, et où Sessions s’est entretenu d’une façon informelle avec un petit groupe d’entre eux ; la seconde, en septembre, a eu lieu par téléphone dans le cadre des responsabilités officielles de Sessions au Comité des forces armées du Sénat des Etats-Unis. Dans les deux cas, Sessions ne faisait que son travail de sénateur.
Jeff Sessions accusé de liens avec la Russie pendant la campagne
Toute la polémique repose en définitive sur la formulation de la question qui a été posée à Sessions par un sénateur, Al Franken, lors de la prise de fonction de l’Attorney General devant le Congrès. Lorsque Sessions a affirmé qu’il « n’avait pas eu de communications avec les Russes », il répondait à une question très spécifique qui était : « S’il est prouvé qu’une personne liée à la campagne électorale de Trump a communiqué avec le gouvernement russe pendant la campagne, que ferez-vous ? ». La réponse de Sessions (qui n’est généralement pas rapportée en intégralité) était la suivante : « Sénateur Franken, je n’ai pas d’information sur une quelconque activité de ce type. J’ai été appelé en tant que suppléant à une ou deux reprises au cours de cette campagne, et je n’ai pas eu de communications avec les Russes. Et je ne peux rien ajouter à ce sujet. » Pour Sessions, il était évident que la question du sénateur portait strictement sur ce qui s’était passé dans le cadre de la campagne, et non dans celui de ses activités au Comité des forces armées du Sénat ; Sessions ne pouvait donc que nier avoir eu des contacts avec les Russes.
Les Démocrates obtiendront-t-ils la démission de Jeff Sessions ?
Cet échange, rapporté partiellement par les médias et sorti de son contexte, a donné lieu à des interprétations erronées et extensives, afin de faire passer Sessions pour un menteur. La chef de file des Démocrates, Nancy Pelosi, s’est emparée de l’affaire et a réclamé la démission pure et simple de Sessions : « Après avoir menti sous serment devant le Congrès à propos de ses communications personnelles avec les Russes, l’Attorney General doit démissionner. Sessions n’est pas apte à diriger les autorités chargées de faire appliquer la loi de notre pays (…). » Certains sénateurs se sont montrés plus acerbes encore, accusant celui-ci de s’endurcir dans le mensonge depuis des semaines et réclamant sa démission immédiate, sans investigations complémentaires.
Les médias sont également partie prenante. Le Washington Post publia un résumé déformé de l’échange, dans lequel le sénateur semblait demander à Sessions s’il y avait eu des contacts, quels qu’ils soient, entre la campagne américaine et les Russes. La précision du New York Times est à ce titre intéressante : l’administration Obama aurait fait tout son possible, d’après le journal, pour informer le gouvernement au sujet de prétendus contacts entre les Russes et l’équipe de campagne de son adversaire, ce qui sous-entend d’éventuelles actions d’espionnage envers l’ambassadeur russe ou les proches de Trump.
Le groupe d’activistes de gauche, MoveOn.org, financé à coups de millions de dollars par Soros, a réagi très vite : quelques heures après que la prétendue « affaire » a éclaté, une centaine de personnes manifestaient devant le ministère de la justice, et une pétition signée par plus de 150.000 personnes circulait en ligne pour demander la démission de Sessions… Ce ne sont que quelques exemples de la vaste campagne de déstabilisation orchestrée par les groupes de pression financés par Soros pour empêcher la mise en place de la politique de Trump.
La démission de Jeff Sessions, un scenario possible
« Je n’ai jamais rencontré d’agents ou d’intermédiaires russes pour parler de la campagne de Trump », a répété Jeff Sessions lors d’une conférence de presse jeudi : « Ma réponse répondait honnêtement et correctement à la question du sénateur Franken, telle que je l’ai comprise à ce moment-là. » Sessions a reçu le soutien de la Maison Blanche, qui n’a pas hésité à pointer du doigt ses détracteurs : « Il s’agit là de la dernière attaque en date des Démocrates », en ajoutant que Sessions n’avait fait qu’accomplir les tâches qui lui revenaient. Plusieurs scenarii sont possibles maintenant : Jeff Sessions devra-t-il démissionner, comme son homologue de la sécurité intérieure ? Ou bien se soumettre à des investigations complémentaires qui ne feront que prolonger la polémique ? La Maison Blanche réussira-t-elle à mettre fin à ce faux scandale, et espérer poursuivre la mise en place de sa politique ?