Obama menace la Russie de sanctions « économiques et diplomatiques ».
Poutine se réserve le droit de recourir à « tous les moyens » mais assure qu’il n’est pas « nécessaire » pour l’instant d’intervenir militairement en Ukraine.
Cette joute verbale ne renseigne pas sur l’état réel des forces sur le terrain. En assurant que la Russie est « du mauvais côté de l’histoire » Obama veut bien sûr parler droit international et démocratie, mais il pense peut-être aussi à la nouvelle guerre qui se mène et dont il vient de gagner une bataille à Kiev. Reste que le sens de l’histoire est une notion fragile, et que les manipulations financières ne dissuaderont peut-être pas la Russie de jouer les cartes diplomatiques et militaires qu’elle a en main·