Obama promet des sanctions économiques et politiques contre Moscou, Catherine Ashton, la négociatrice européenne, s’en tient aux seules politiques : explication, non seulement l’Europe dépend du gaz et du pétrole russe, mais la Russie fait la moitié de ses importations dans l’Union.
La « sanctionner » reviendrait à se tirer une balle dans le pied.
Le seul vrai risque pour la Russie serait le retrait des investisseurs étrangers, mais là encore, les Européens ont trop besoin de faire des affaires.
Les Américains, eux, les font ailleurs, ils peuvent donc faire la morale tranquillement·