Hier Alain Resnais était enterré à Paris en présence du premier ministre Jean-Marc Ayrault, et le soir-même François Hollande assistait en personne à la projection de son dernier film.
Il a salué celui « qui a éclairé le cinéma français pendant un demi-siècle »… Comme si son nouveau cinéma avait été autre chose qu’une ennuyeuse querelle d’école. Comme s’il était lui-même autre chose qu’un professionnel honnête… Sauf qu’il avait le bon goût d’être de gauche, un plus pour devenir soudainement un génie et faire l’objet d’une grosse récupération politique·