Une école juive orthodoxe menacée de fermeture au Royaume-Uni pour non-respect du programme d’endoctrinement LGBT

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La dictature LGBT est en marche. Une école de filles juive orthodoxe est menacée de fermeture au Royaume-Uni pour non-respect des programmes officiels du gouvernement qui imposent l’enseignement des droits LGBT. Endoctrinement, lavage de cerveau : c’est à l’école que cela commence et les moyens sont là pour l’imposer.
 
Le pire, c’est qu’il s’agit plutôt d’un jardin d’enfants que d’autre chose : les enfants accueillies par la Vishnitz Girls School sont âgées de trois à huit ans. L’école compte 212 élèves et se situe dans le quartier de Hackney à Londres. Elle vient de se voir signifier un rapport d’échec de la part d’Ofsted, l’inspection des écoles chargées de vérifier la conformité aux normes officielles, parce qu’elle ne prévoit rien dans son programme éducatif à propos de l’orientation sexuelle ou de la réassignation de genre.
 

L’endoctrinement LGBT au Royaume-Uni servi par le ministère de l’Education

 
Si les écoles privées, entièrement financées par les parents, ont une assez large liberté en Angleterre, légalement protégée, vis-à-vis des programmes officiels, certains points du curriculum sont obligatoires, notamment en ce qui concerne l’éducation sexuelle et les droits LGBT. C’est donc sur ce seul thème que repose l’inspection négative d’Ofsted, l’agence d’inspection devenue gendarme du lobby gay, et que repose son constat aux termes duquel l’école religieuse ne permet pas aux élèves deVishnitz d’accéder à « une connaissance complète des valeurs britanniques fondamentales ».
 
Des enfants de trois à huit ans !
 
Le rapport ajoute : « Cela inhibe le développement spirituel, moral, social et culturel des élèves, et ne permet pas de promouvoir l’égalité des chances d’une manière qui tienne compte des styles de vie différents ».
 
Développement spirituel et moral, vous avez bien lu. On retrouve là une inversion des valeurs tout à fait caractéristique du caractère infernal de l’idéologie du genre.
 
On reproche aux responsables de l’école, où les enfants sont scolarisées moyennant la somme de plus de 6.000 euros par an par des parents soucieux de leur éducation religieuse et morale conforme à leur foi judaïque traditionnelle, de « protéger » les élèves de tout « enseignement concernant certaines différences entre les femmes, telle l’orientation sexuelle », et ce de manière délibérée.
 

Menaces sur les droits des parents croyants

 
Ofsted prétend dans son rapport que les écoles ne sont nullement obligées de « promouvoir » certaines idées à propos de l’orientation sexuelle ou de la « réassignation de genre », mais qu’elles doivent « encourager les élèves à respecter les autres, avec une attention particulière aux caractéristiques protégées exprimés dans la loi d’égalité de 2010 ». L’Equality Act est l’équivalent des lois antiracistes et de non-discrimination en France, qu’elle dépasse largement sur le plan de l’outrance idéologique.
 
Pour le reste, le rapport est extrêmement positif : les professeurs, le matériel pédagogique, la motivation et la confiance en elles-mêmes des élèves sont tous loués et l’école, affirment les inspecteurs, « s’attache clairement à l’enseignement du respect à l’égard de tous, quels que soient les croyances et le style de vie ». Mais cela ne suffit donc pas… « Les élèves ont une connaissance limitée des styles de vie différents et des partenariats que peuvent choisir les individus dans la société contemporaine », ont-ils constaté. En interrogeant des fillettes de trois à huit ans ?
 

Une école juive orthodoxe menacée de fermeture parce qu’elle n’enseigne pas l’idéologie du genre

 
On sait en tout cas que les inspections se sont succédé à un rythme soutenu ces 18 derniers mois ; l’école a été visitée par trois fois et prévenue qu’elle devrait modifier ses manières de faire.
 
Les responsables de l’école Vishnitz ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils ne comptaient nullement changer leur approche, alors que le rapport d’échec les oblige à faire les changements demandés afin de conserver leur autorisation officielle de fonctionnement.
 
Quant au corps d’inspection officielle, il a clairement révélé sa hiérarchie des valeurs et tente d’imposer, comme a pu le constater Sir Edward Leigh, membre catholique du Parlement à la suite d’une inspection défavorable dans une école catholique il y a trois ans, « une orthodoxie définie par l’Etat sur certaines questions morales et religieuses ».
 

Jeanne Smits