Immigrationnisme en Italie : l’avorteuse Emma Bonino a eu les honneurs d’une paroisse catholique

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L’association Ora et Labora in difesa della vita (Prie et Travaille en défense de la vie) a organisé une protestation priante en face de l’église intitulée :
« Le premier accueil advient dans le sein maternel ».

 
Mercredi dernier la militante bien connue de l’avortement en Italie, Emma Bonino, a été invitée à donner une conférence dans une église catholique au nord du pays. Invitée par la paroisse San Defendente in San Rocco di Cossato, dans le diocèse de Biella, la « radicale » qui se vante elle-même d’avoir joué le rôle d’avorteuse clandestine en attendant la légalisation de ce crime à laquelle elle a fortement contribué, Mme Bonino est venue dire tout le bien qu’elle pensait de l’immigration en plaidant pour un meilleur accueil des migrants qui arrivent par milliers sur les côtes italiennes.
 
Son discours était présenté par la division locale de Caritas Italiana, membre de l’association caritative humanitaire internationale de l’Eglise catholique, pour célébrer la Journée mondiale des réfugiés. Et si de nombreuses protestations ont précédé et entouré la prestation scandaleuse d’une militante pro-mort revendiquée, l’évêque du lieu, Mgr Gabriele Mana, n’a pipé mot. Le curé de la paroisse, le P. Mario Marchiori, n’a pas hésité quant à lui à l’accueillir.
 

L’immigrationnisme en Italie soutenu par l’avorteuse Emma Bonino

 
Selon Edward Pentin, très respecté vaticaniste du National Catholic Register, Mgr Mana a laissé entendre qu’il n’était pas d’accord avec la décision de laisser Mme Bonino s’exprimer mais qu’il se refusait à privilégier un parti par rapport à l’autre, comment si les mérites des positions des uns et des autres – les partisans de l’avorteuse et les tenants de l’enseignement de l’Eglise – pouvaient tenir à égalité dans la balance.
 
Comme l’observait le vaticaniste Marco Tosatti en annonçant l’événement, Emma Bonino ne venait à l’église ni pour se confesser ni pour demander pardon à Dieu et aux hommes. Pourtant elle en a sur la conscience : outre les plus de 10.000 avortements clandestins qu’elle se vante d’avoir réalisés au moyen d’une pompe à vélo et d’un pot à cornichons, Emma Bonino porte une réelle responsabilité à l’égard des 6 millions de morts et davantage en Italie, consécutifs à la légalisation du crime sous son impulsion. Une responsabilité d’autant plus consciente qu’elle a subi elle-même un avortement clandestin au cours de sa jeunesse et que c’est devenu une sorte de titre de gloire.
 
Tosatti notait également que le pape François avait donné son aval à la campagne menée par Caritas Italiana. S’il est vrai que cela ne constitue pas une bénédiction pour l’intervention d’Emma Bonino à l’église de San Defendente, il est vrai aussi que le pape François a plusieurs fois dit toute son appréciation à l’égard de la représentante du mouvement radical, et donc maçonnique, chantant ses louanges sans la moindre réserve.
 

Emma Bonino invitée d’une paroisse catholique

 
Emma Bonino a été de tous les combats de la gauche, en Italie comme au Parlement européen, ses engagements allant du « non au nucléaire » à la promotion du nudisme, du « mariage » gay, des transgenres, et de la libéralisation des drogues dites douces. Pacifiste convaincue, elle a également fait la promotion de la pornographie et de l’éducation sexuelle obligatoire.
 
Son dernier engagement en date auprès des migrants s’inscrit dans la même logique et lui a valu les félicitations du pape François qui a dit à son propos : « Elle est la personne qui comprend le mieux l’Afrique. Et elle a offert le meilleur service à l’Italie à travers sa compréhension de l’Afrique. »
 
Au cours de son allocution dans l’église de San Rocco, Emma Bonino a notamment dénoncé la « surpopulation » en Afrique, expliquant que là-bas « ils ont des enfants parce qu’ils sont pauvres » en même temps que l’Italie est confrontée au déclin démographique.
 

Le pro-vie qui a contesté Emma Bonino éconduit manu militari

 
Un membre de l’assistance – et militant pro-vie – ayant osé contester ce propos lors de la conférence affirmant que le choix de l’avortement faisait précisément de Bonino l’une des responsables du déclin démographique italien, a été promptement éjecté. Alberto Cerutti a été emmené à l’extérieur de l’église de force. Deux autres catholiques, le gynécologue Leandro Aletti et le militant pro-vie Giorgio Celsi du groupe « Ora et Labora » ont vu leurs interventions couvertes de huées et de sifflets. Pendant ce temps, à l’extérieur de l’église, des militants qui récitaient le chapelet ont fait l’objet de vérifications d’identité de la part de la police pendant que les portes de l’église étaient maintenues hermétiquement closes pendant toute la durée de la conférence pour éviter que le bruit de leurs prières ne puissent s’entendre depuis l’intérieur du sanctuaire.
 
Emma Bonino a fait savoir que les arguments des pro-vie ne lui faisaient pas peur, rejetant l’idée qu’elle n’avait pas le droit de parler d’accueil des immigrés alors qu’elle n’accepte même pas les enfants d’Italie : « Je reste convaincue de l’importance de la liberté individuelle. Personne ne peut vous dire quoi faire, chacun choisit pour soi. »
 
Ce qui n’est pas tout à fait honnête. Les immigrationnistes n’acceptent pas que l’on s’oppose à l’immigration de masse, l’immigration de peuplement.
 
Et ainsi Emma Bonino a plaidé dans une église pour un assouplissement des lois sur l’immigration, pour qu’un nombre toujours croissant de de migrants généralement islamiques puissent faire leur entrée en Italie. C’est l’anti-morale de notre temps.
 

Jeanne Smits