Dans la foulée de l’ouragan Harvey, un graphique de la NOOA et de l’agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA) fait le tour des sites alarmistes.
On y voit le nombre de jours marqués par une précipitation exceptionnelle aux Etats-Unis par rapport à la moyenne quotidienne calculée sur l’année depuis 1910 : c’est une courbe qui connaît une petite poussée au début de la période, puis redescend pour monter enfin de manière spectaculaire vers des moyennes quasi doubles de celles du milieu du XXe siècle, à partir de l’an 2000.
Mais c’est une mentalité « soviétoïde » qui a présidé à l’établissement de ce graphique, ou plutôt au saucissonnage auquel on a procédé pour lui faire dire ce que l’on veut. Il se trouve en effet que les données utilisées pour sa réalisation ont été très soigneusement choisies pour montrer une pente ascendante.
Si l’on reprend le même graphique, mais avec toutes les données depuis le début des relevés en 1895, on s’aperçoit qu’entre 1895 et 1920 environ, les événements de fortes précipitations ont été largement plus importants que depuis 2000. Et globalement, donc, la courbe descend, partant de bien plus haut.