Il ne s’agit pas, comme dans certains diocèses du Kazakhstan ou d’Amérique du Sud, de rendre obligatoire la communion à genoux et sur les lèvres, puisque le décret affirme que les fidèles peuvent recevoir l’hostie debout ou à genoux, sur la langue ou dans la main. A condition que cela se fasse avec une « profonde vénération ».
Mais c’est un premier pas pour empêcher les abus constatés du fait de « l’idéologie progressiste », comme le dit le texte : ainsi le décret, ayant rappelé qu’on ne peut s’approcher de la communion en état de péché grave, refuse explicitement que l’on se « serve » de la « très Sainte Eucharistie ».
L’article 3 du décret précise : « J’interdis expressément que l’on impose aux enfants à partir de leur première communion de recevoir le Corps du Seigneur dans la main. Il faut les instruire, selon l’esprit de l’Eglise et non à partir de la préférence personnelle de celui qui les prépare, à propos des possibilités évoquées ci-dessus, de telle sorte qu’ils puissent choisir librement. » Le suivant interdit « l’arbitraire qui consiste à les inviter à prendre eux-mêmes l’Hostie et de la mouiller dans le calice qui contient le précieux sang du Christ ». « C’est un abus intolérable », affirme Mgr Hector Aguer.
Celui-ci précise que les « erreurs à la racine des pratiques condamnées conduisent à la confusion par rapport à la doctrine catholique sur la présence réelle de Notre Seigneur dans l’Eucharistie et sur le culte d’adoration et amour qui lui est dû ».
Le même décret oblige les fidèles à s’agenouiller pendant la prière eucharistique au moment de la consécration, « sauf empêchement de santé ou d’âge ».