Les salariés de l’usine de Bosal à Beine Nauroy dans la Marne occupent le site depuis l’annonce de sa liquidation judiciaire en février dernier et menacent désormais d’y mettre le feu si on n’augmente pas leur prime de licenciement.
Quelle que soit la justesse de leur revendication, le moyen est inacceptable.
Après les voies ferroviaires bloquées, les pneus brûlés, les patrons séquestrés, une usine incendiée ferait un nouvel échelon dans l’escalade de la violence. Et la simple menace révèle la dégradation rapide de l’esprit public.
Le bien commun disparaît devant les préoccupations individuelles. Cela se voit aussi dans le vote de bien des Français·