C’est une excellente nouvelle pour la souveraineté des nations et la preuve que rien n’est jamais perdu : la décision des Etats-Unis de se retirer, à la date du 31 décembre 2018, de l’UNESCO, marque la réelle volonté de Donald Trump de rompre avec l’un des organismes les plus néfastes des Nations unies. Une rupture qui s’explique notamment par le militantisme de l’Agence culturelle de l’ONU à l’encontre de l’Etat d’Israël – et on notera, au passage, combien la grande presse mondialiste adhère à ce combat en dénonçant le sionisme américain. L’idée de l’hégémonie juive en prend un nouveau coup. Mais l’UNESCO apparaît également, avec sa directrice générale bulgare « ex »-communiste Irina Bokova, et sa longue histoire de soutien aux méthodes pédagogiques déstructurantes, comme un élément clef du combat pour la globalisation et l’alignement des esprits. Sans compter son combat pour la culture de mort…
L’UNESCO mondialiste va devoir se passer des Etats-Unis
On pourrait parler longuement des attaches communistes toujours bien vivaces de Mme Bokova, passée par les Jeunesses communistes, formée à Moscou, membre du PC bulgare après la chute du mur et la Perestroïka, toujours proche des chefs d’Etat communistes actuels – n’a-t-elle pas nommé la femme de Xi Jinping, Peng Liyuan, comme envoyée spéciale de l’UNESCO pour l’éducation des femmes, pas plus tard qu’en 2014 ? Les anglophones trouveront un intéressant portrait ici. Comme tout membre de la nomenklatura qui se respecte, Irina Bokova possède de multiples biens, notamment immobiliers, dont l’importance ne paraît pas cadrer avec ses revenus. De nombreux employés de l’UNESCO ont récemment envoyé une lettre demandant au nouveau secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de mettre en place un audit externe. Quant au mari de Mme Bovoka, il est sous le coup d’une enquête pour corruption en Bulgarie, rapporte The New American.
Dans la notification officielle de leur départ, les Etats-Unis ont indiqué leur volonté de rester présents au côté de l’UNESCO comme pays non membre avec statut d’observateur afin de pouvoir exposer le point de vue américain sur la protection du patrimoine mondial, la défense de la liberté de la presse et la promotion de la coopération et de la formation scientifique.
C’est en réalité l’aboutissement d’un assez long processus : en 1983, Ronald Reagan avait déjà fait rompre les Etats-Unis avec l’agence onusienne en raison de sa proximité avec la Russie soviétique et sa manière de favoriser le collectivisme. Le grand retour fut pour 2003 sous l’égide du néoconservateur George W. Bush – au nom de la lutte pour la dignité humaine. Pas mal, pour un organisme dont le premier directeur général, Julian Huxley, était un eugéniste darwinien et un transhumaniste revendiqué.
Sous Trump, l’UNESCO n’est plus en grâce aux Etats-Unis
Par ailleurs, depuis 1990, les lois fédérales américaines interdisent le financement d’organisations reconnaissant l’Etat de Palestine par les Etats-Unis, ce qui a obligé Barack Obama, pourtant très favorable à l’organisation culturelle éducative de l’ONU, à cesser de lui apporter l’écot américain depuis 2011. Aujourd’hui, l’UNESCO estime pouvoir réclamer un beau demi milliard de dollars de retards de subventions américaines…
A propos d’Israël, l’UNESCO n’a jamais caché son hostilité, adoptant l’an dernier une résolution qualifiant l’Etat hébreu de « pouvoir d’occupation » et multipliant les actes tendant à favoriser l’histoire et le patrimoine islamique à Jérusalem au détriment de l’histoire judaïque. Alors que Mme Bokova est sur le départ, les premiers votes pour son remplaçant ont assez largement favorisé le candidat du Qatar, Hamad bin Abdulaziz Al-Kawari, qui avec 19 voix sur 58 a devancé tous les autres. On lui attribue un antisémitisme notoire et des liens avec l’islamisme mondial – c’est en tout cas ce qu’affirme une tribune publiée jeudi par causeur.fr.
L’UNESCO, l’officine mondialiste qui diffuse la culture de mort et les méthodes des pédagogistes
Voilà qui est intéressant : l’islam au service d’une agence de promotion du rejet de la moralité traditionnelle… L’UNESCO est également le navire amiral des opérations d’imposition de l’éducation sexuelle pour tous et de la diffusion de l’idéologie du genre, puisque l’agence a publié en 2016 un rapport affirmant que tous les enfants du monde doivent recevoir « une information sans préjugés et exacte sur l’orientation sexuelle et l’expression et l’identité de genre », à travers « des campagnes d’information et des partenariats avec la société civile ainsi qu’avec la communauté scolaire au sens large ». En 2014, l’UNESCO affirmait que la formation sur l’avortement et les informations sur son obtention forment une part importante de l’éducation de l’enfant, tout comme la formation à la tolérance du comportement homosexuel. Les directives de l’UNESCO sur l’enseignement datant de 2010 affirmaient déjà qu’« il n’est jamais trop tôt pour commencer à parler aux enfants des questions sexuelles », ajoutant que les enfants de cinq ans doivent recevoir une information sur la masturbation.