Suivi de la santé mentale des transgenres en Suède

Suivi santé mentale transgenres Suède
 
Par décision du gouvernement, l’Autorité de la santé publique a été chargée de réaliser une étude en profondeur des conditions de vie et de la santé mentale de cette catégorie de la population, alors qu’un récent rapport vient de montrer que la maladie mentale frappe une proportion importante des transgenres vivant en Suède.
 
C’est en particulier parmi les plus jeunes que les tendances suicidaires sont en forte hausse, a déploré le ministre des affaires sociales, Annika Strandhäll. 60 % des jeunes s’affirmant transgenres ont envisagé de se suicider au cours des 12 derniers mois, et pas moins de 40 % d’entre eux ont fait au moins une tentative sur cette période.
 
Jusqu’au début de l’année, le Bureau national suédois de la santé et du bien-être appliquaient systématiquement aux patients transgenres le diagnostic de « dysphorie de genre », cette condition étant considérée comme une anomalie. Il a arrêté lorsque l’OMS a décidé d’enlever le transsexualisme de la catégorie des maladies mentales.
 
Mais à l’évidence, les transgenres ne se portent pas bien, loin s’en faut… alors que jamais cette catégorie de personnes a été aussi mise en avant, voire adulée. Mais on explique en Suède que leur mal-être est lié à la « stigmatisation » et à la « discrimination » dont ils font l’objet.