Une déclaration en ce sens a été établie. Le Telegraph de Londres, qui en a eu connaissance, estime qu’il s’agit d’un élément de dissuasion sans précédent à l’égard des pays ayant recours à des hackers et au cyber espionnage contre des membres de l’UE.
Selon le quotidien britannique, les nouvelles règles qui devraient être approuvées par l’ensemble des 28 Etats de l’Union, Royaume-Uni y compris, prévoient que les pays membres pourront riposter aux cyberattaques avec des armes conventionnelles « dans les cas graves ». Avec intervention des alliés européens à la clef, soit sur le plan diplomatique soit sur le plan économique, voire militairement : les termes de la coopération restent délibérément vagues.
L’UE ne peut entrer en guerre mais selon le document, elle pourrait donc intervenir pour assister un pays membre victime d’une telle attaque.
Cette définition des cyberattaques comme « actes de guerre » intervient alors que le gouvernement britannique vient d’annoncer qu’il est quasi certain que la Corée du Nord est à l’origine de l’attaque WannaCry contre le système de santé NHS au mois de mai.
Le document de l’Union européenne a été mis sur pied à la faveur d’inquiétudes de retour d’une possible pression informatique russe sur les élections allemandes et sur la « guerre hybride » en Ukraine.