Les députés des Pays-Bas ont obtenu le « droit » de voter sur le futur traité de l’OMS sur les pandémies

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Pepijn van Houwelingen, FvD


Pepijn van Houwelingen, membre du parti néerlandais « Forum pour la démocratie » (FvD) de Thierry Baudet, vient de remporter une belle victoire contre les manœuvres en cours pour transférer les souverainetés nationales à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de gestion des pandémies. Cet élu de la Chambre basse des Pays-Bas a obtenu que la ratification du Traité exécutif modifiant le régime sanitaire international soit soumise à l’approbation de ladite Chambre. Une victoire d’étape, certes, puisqu’il restera encore à remporter la bataille législative, mais au moins le gouvernement de Mark Rutte ne pourra-t-il se passer de cette étape politique comme il en avait l’intention.

Le FvD évoque une « victoire importante » dans son « combat pour la liberté », d’autant plus intéressante que plusieurs élus d’autres partis, notamment ceux du parti paysan BBB qui a fait une entrée fracassante à la chambre à la suite de la déclaration de guerre à l’agriculture néerlandaise au nom de la lutte contre les émissions d’azote, ont accepté de co-signer la lettre exigeant cette consultation. C’est ainsi que van Houwelingen a pu réunir les trente signatures nécessaires pour forcer la main à l’exécutif.

 

Pour faire entrer en vigueur le traité sur les pandémies, il faudra un projet de loi

Il appartient désormais au cabinet Rutte de soumettre un projet de loi au législateur avant qu’un quelconque amendement au traité de l’OMS puisse entrer en vigueur dans le pays.

Ce traité, on le sait, renforce considérablement les pouvoirs de cette institution mondialiste présidée par l’Ethiopien Tedros Ghebreyesus, membre du Parti communiste de son pays, soutenu dans son ascension à la tête de l’OMS par la Chine, communiste également. Et qu’on a vu à l’œuvre au moment de l’affaire du covid… Le nouveau traité ferait de l’OMS l’autorité mondiale ayant compétence sur les mesures de santé publique prises dans tous les pays signataires – et élément clef de la mondialisation en marche.

Au nom de l’amendement au traité, les pays seront tenus de suivre les recommandations de l’OMS en cas d’apparition d’un nouveau virus (et à cet égard, on nous annonce déjà des candidats…). Le nouveau traité prévoit le partage de données (alors que l’OMS a « couvert » l’opacité chinoise au sujet du covid) ; et plus gravement, l’introduction de passeports de vaccination, la fermeture imposée des frontières et des mesures de quarantaine décidées au niveau supranational. Des responsables politiques britanniques, en particulier, veulent changer la donne. Une pétition importante à la Chambre des communes a mis en évidence l’opposition de nombreux Britanniques ; des élus conservateurs ont envoyé une lettre ferme aux ministres, les exhortant à ne pas signer le traité sur les pandémies dont la rédaction et la signature devraient être achevée d’ici au printemps prochain, à moins d’une opposition des Etats membres.

 

La mobilisation d’élus aux Pays-Bas permettra aux élus de voter sur le nouveau traité de l’OMS

D’autres oppositions se font jour au sein de l’Union européenne : ainsi l’eurodéputé croate Mislav Kolakušić a déclaré l’OMS « plus dangereuse que le cartel de la drogue colombien ». Il appelle tous les pays à ne pas signer le traité.

Au nom de son parti, Pepijn van Houwelingen a invité les partis conservateurs et anti-mondialistes du monde entier à s’engager également à ce sens. Dans une déclaration exclusive à The European Conservative, il a notamment déclaré :

« Non content d’avoir annoncé la mise en place d’une sorte de certificat sanitaire mondial suite à la pandémie, l’OMS vient de proposer en outre de modifier son règlement sanitaire international (International Health Regulations, IHR). Ces modifications donneront elles ainsi davantage de pouvoir à l’OMS, qui a modifié le calendrier des futures révisions de l’IHR. La modification proposée du traité donnera aux Etats membres beaucoup moins de temps pour débattre des futures modifications du IHR. Il va sans dire que cela porte atteinte à notre processus démocratique. »

Le règlement sanitaire international lie déjà les pays membres de l’OMS, et des discussions internationales sont en cours à son sujet.

 

Jeanne Smits