Le lancement a eu lieu jeudi soir alors que Vladimir Poutine, commandant suprême des forces armées de Russie, présidait des exercices des forces nucléaires stratégiques russes, comme l’a confirmé le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov.
Parmi les projectiles utilisés se trouve l’une des armes les plus puissantes de l’arsenal nucléaire russe, missile balistique intercontinental Topol, bien plus destructrice que la bombe de Hiroshima, qui a été lancé depuis un cosmodrome de la région d’Archangelsk, près de Finlande, vers un polygone d’essai dans la péninsule du Kamtchatka sur l’océan Pacifique.
Trois autres missiles balistiques ont été tirés depuis deux sous-marins, l’un en mer d’Ojotsk dans le Pacifique visant Archangelsk, le deuxième en mer de Barents dans l’Arctique vers le Kamtchatka.
D’autres tirs réussis de missiles de grande portée ont eu lieu depuis des bombardiers stratégiques volant aux extrémités orientale et occidentale de la Russie.