Le président américain Donald Trump va-t-il tenir sa promesse électorale de durcir la position des Etats-Unis vis-à-vis de la Chine communiste ? Dans les colonnes du New American, William F. Jasper, auteur de plusieurs ouvrages sur le Nouvel Ordre Mondial, explique pourquoi la réponse est « non ». Il ne faut en effet pas s’attendre au changement de politique promis si Trump emmène avec lui la crème des élites mondialistes en la personne de représentants des intérêts de Goldman Sachs, du groupe Rothschild et du CFR (Council on Foreign Relations), un influent groupe de réflexion qui a toujours œuvré pour la mondialisation.
L’objectif du CFR en Chine : la poursuite d’une mondialisation incluant la grande nation communiste
Jasper énumère ces représentants du lobby mondialiste présents pendant la visite du président américain en Chine, le 8 novembre, dans le cadre de sa tournée asiatique passant également par le Japon, la Corée du Sud, le Vietnam et les Philippines. L’entourage du président Donald Trump, du vice-président Mike Pence et du secrétaire du Commerce Wilbur Ross est constitué de 29 dirigeants de grandes entreprises.
Parmi eux, il y a notamment Lloyd Blankfein, le directeur général de Goldman Sachs qui est aussi membre du CFR dont Goldman Sachs est un des principaux membres fondateurs et contributeurs financiers. Goldman Sachs développe en ce moment un partenariat avec le fonds souverain China Investment Corp (CIC) pour lancer un nouveau fonds de 5 milliards de dollars destiné à investir dans l’industrie américaine.
Lloyd Blankfein est accompagné de John L. Thornton, qui a joué un rôle essentiel dans le développement de la présence de Goldman Sachs en Chine avec la signature d’accords entre la banque américaine et des groupes appartenant à l’État communiste chinois. Entretenant de nombreux liens avec la Chine, Thornton a même été récompensé par le régime communiste chinois du Prix de l’amitié de la République populaire de Chine, la plus haute distinction en faveur des experts étrangers ayant contribué au progrès économique et social du pays communiste. Thornton est aussi président du conseil d’administration du groupe de réflexion Brookings Institution, membre de la « grappe » de groupes de réflexion Think Tank Row à Washington. Ce conseil d’administration compte parmi ses membres… Wilbur Ross, le secrétaire au Commerce.
Egalement du voyage, le secrétaire au Commerce, devenu milliardaire grâce à son passage par le groupe Rothschild
Ross, également du voyage chinois de Donald Trump comme signalé plus haut, était invité à la réunion du Bilderberg en juin dernier et il est membre de la société secrète Kappa Beta Phi où se rencontrent les banquiers de Wall Street. Le Brooking Institute joue un rôle important pour relayer les politiques mondialistes préconisées par le CFR dont l’un des principaux objectifs est de parvenir à une convergence entre les nations communistes et non communistes pour développer le Nouvel Ordre Mondial. Wilbur Ross a aussi été à la tête d’une division du groupe Rothschild pendant un quart de siècle, ce qui lui a permis de devenir milliardaire, mais cette expérience professionnelle n’est curieusement pas mentionnée dans sa biographie officielle publiée sur le site web du secrétariat au Commerce.
Les gens de Goldman Sachs dont Trump s’est entouré n’ont aucun intérêt à ce qu’il réalise sa promesse « d’assécher le marécage » à Washington
La pieuvre Goldman Sachs est si présente dans l’équipe de Trump qu’il n’est pas étonnant de voir le président américain voyager en si bonne compagnie. Parmi les nombreux exemples de nominations à des postes importants, William Jasper cite Gary Cohn, le chef du Conseil économique national de Donald Trump, qui a reçu 300 millions de dollars de Goldman Sachs lorsqu’il a accepté d’abandonner son poste de PDG du géant financier pour son rôle moins lucratif mais si utile de conseiller du président. Parions qu’il sera à nouveau accueilli à bras ouverts quand il voudra retourner à son ancien employeur !
Conclusion de Jasper : il ne faut pas compter sur l’entourage de Trump pour l’aider à « assécher le marécage » qu’ils ont eux-mêmes créé et dont ils bénéficient ni pour changer la politique suicidaire des mondialistes qui sont en train d’aider la Chine communiste à se transformer en superpuissance militaire, économique et technologique.