S’adressant, hier, à une agence de presse en marge du Middle East Banking Forum 2017 à Abu Dhabi, le président de la Fédération des Émirats a déclaré que les Émirats Arabes Unis faisaient partie des nations avancées qui ont toujours ouvert la voie, ces dernières années, en utilisant des techniques d’IA sur le marché.
« L’intelligence artificielle et la numérisation économisent jusqu’à 30, voire 50 % des coûts d’exploitation du système bancaire et financier », a-t-il déclaré, qualifiant la numérisation d’une obligation pour les entités bancaires et financières des EAU. La clientèle s’en trouve augmentée et la confiance des investisseurs renforcée.
« Le secteur bancaire fait partie intégrante de l’économie des EAU et joue un rôle majeur dans la diversification économique », a-t-il ajouté, notant que la contribution du secteur bancaire au PIB du pays a atteint 10 %, ce qui corrobore la résilience de ce secteur.
Les Émirats ne veulent pas louper le coche de « la prochaine révolution de notre époque ». « Notre but est d’être un des pays les plus avancés en la matière ». Ils ont d’ailleurs nommé, il y a un mois leur premier ministre de l’intelligence artificielle…