Les fabricants vont se voir obligés de réduire la température de cuisson des apéritifs et biscuits industriels pour réduire la présence d’un composant chimique présent dans la nourriture « brûlée », aux effets prétendument carcinogènes.
Dès le mois d’avril, les chips seront plus pâles puisque c’est à cette date que les fabricants d’aliments contenant de l’acrylamide seront contraints de prouver qu’ils ont réduit le pourcentage de ce composant qui apparaît dès que la température de cuisson s’élève au-delà de 120 °C. Et ce, sous peine de lourdes amendes.
Ils ont expliqué qu’ils vont faire cuire des aliments plus longtemps de manière à ce qu’ils perdent leur couleur – mais non leur croustillant.
Dans cette affaire, le Royaume-Uni se soumet volontiers à une énième réglementation absurde de l’Union européenne, puisque sa propre agence de sécurité des aliments a lancé une campagne pour dire qu’il était « dangereux » de réaliser à la maison des pommes de terre rôties ou du pain grillé.
De nombreux scientifiques ont accusé le gouvernement britannique de « surréaction » puisqu’il n’y a pas de preuve du lien entre la consommation d’acrylamide et le risque de cancer chez les êtres humains, toutes les expériences à ce sujet ayant été réalisées sur des souris. Mais puisque c’est l’OMS qui l’a dit…