Le saviez-vous ? Depuis novembre 2016, le président d’Interpol est le communiste chinois Meng Hongwei. En République populaire de Chine, il est vice-ministre chargé de la Sécurité publique ! La Chine communiste est un acteur très actif de la gouvernance mondiale et ses dirigeants prônent un rôle accru de l’ONU et des organisations internationales. Les mondialistes occidentaux applaudissent, comme lorsque la dictature chinoise a annoncé sa participation à la création d’une force de police permanente de l’ONU et d’une force internationale de maintien de la paix qui comptera 8.000 hommes et sera prête à intervenir à tout moment. Faut-il y voir une alliance entre communistes et mondialistes ? Après tout ils ont en commun au moins leur idéologie internationaliste… et peut-être même plus ?
Les plus grands mondialistes occidentaux vantent la Chine communiste depuis fort longtemps
L’idée peut paraître saugrenue au premier abord, mais Alex Newman, dans les colonnes du New American, apporte des éléments que l’on peut difficilement balayer du revers de la main. Le lecteur sceptique sur la possibilité d’une telle alliance entre communistes chinois et mondialistes occidentaux en faveur d’une gouvernance mondiale antidémocratique n’auront qu’à lire deux des textes proposés en lien par Newman. Le premier, disponible en ligne dans les archives du New York Times, est une apologie de la Chine communiste écrite en 1973 après un voyage en Chine par… David Rockefeller, le milliardaire américain fondateur du groupe de Bilderberg en 1954 et de la Trilatérale en 1973. David Rockefeller a aussi présidé le non moins mondialiste Council on Foreign Relations (CFR). La deuxième référence proposée par Newman est un article du très mondialiste et anti-Trump Foreign Report avec des citations révélatrices du milliardaire américain George Soros, selon lequel « aujourd’hui la Chine n’a pas seulement une économie plus dynamique mais aussi un gouvernement qui fonctionne mieux que celui des États-Unis ». N’est-il pas ironique de voir Soros, l’homme-lige des Rothschild soutenir d’un côté financièrement les mouvements d’opposition aux gouvernements démocratiques conservateurs et anticommunistes de l’ex-Europe de l’Est, en Pologne et en Hongrie, et considérer d’un autre côté que le gouvernement dictatorial de la Chine communiste est meilleur que le gouvernement élu des États-Unis d’Amériques ? De tels propos ne l’empêchent pas d’être reçu en personne par le président de la Commission européenne et par les différents commissaires européens quand il le désire.
L’influence croissante de la Chine au sein de l’ONU saluée par les socialo-communistes
Newman démontre aussi en citant ses sources que, si les mondialistes occidentaux présentent aujourd’hui la montée en puissance de la Chine au sein de l’ONU comme une prise en charge bienvenue du leadership abandonné par les États-Unis sous la présidence de Donald Trump, ils appelaient en réalité bien avant Trump à une participation accrue du régime communiste chinois dans la gouvernance mondiale. Et quand la Chine communiste a annoncé sa participation à la mise en place d’une force de police permanente et d’une force de maintien de la paix de l’ONU, il n’est pas inutile de noter que les plus forts applaudissements sont venus de Miroslav Lajčák et d’Antonio Guterres. Miroslav Lajčák est l’actuel président de l’Assemblée générale de l’ONU et il est aussi ministre des Affaires étrangères social-démocrate de la Slovaquie. Né en 1963, il avait commencé sa carrière en tant que membre du Parti communiste tchécoslovaque et a rejoint le ministère des Affaires étrangères de la République socialiste tchécoslovaque en 1988, avant les révolutions qui ont entraîné la chute des partis communistes de la région. Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a été président de l’Internationale socialiste de 1999 à 2005. L’Internationale socialiste compte parmi ses membres la plupart des partis issus des anciens partis communistes de l’ex-Europe de l’Est. L’annonce chinoise a bien entendu été saluée avec tout autant d’enthousiasme par le CFR (Council for Foreign Relations).
La dictature communiste chinoise s’active pour renforcer la gouvernance mondiale
Aujourd’hui, parmi les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, le régime communiste chinois est le plus gros contributeur en troupes (30.000 en nombre cumulé d’hommes affectés aux différentes missions de l’ONU auxquelles a participé la Chine populaire jusqu’à l’été 2017) et c’est le deuxième plus gros contributeur financier de l’ONU après les USA. La Chine communiste contribue aussi financièrement et par ses bons conseils au développement d’organisations régionales construites sur le modèle de l’Union européenne, telle l’Union africaine. Avec la présidence et le renforcement d’Interpol, les communistes chinois poussent leurs pions et peuvent désormais se permettre de traquer les dissidents dans le monde entier. C’est le Nouvel Ordre Mondial, mais à la sauce sino-communiste.
Pour l’Américain Newman, la meilleure riposte pour préserver les libertés et la démocratie dans son pays et gêner ces projets de gouvernance mondiale, ce serait que les États-Unis quittent totalement ONU.