Le Père Ezinwanne Igbo, d’origine nigériane, voit ainsi sanctionner à l’issue d’une enquête qui aura duré deux ans, une violation du secret de la confession qui lui était reprochée alors qu’il était à la paroisse Stella Maris de Maroochydore dans le Queensland.
Parmi plusieurs plaintes visant ce prêtre reçues par l’archidiocèse en 2016, c’est celle-ci qui encourt l’excommunication automatique. Elle a été jugée fondée par l’ensemble des enquêteurs canoniques qui se sont penchés sur l’affaire à la demande du Saint-Siège. Le résultat ayant été soumis à Rome par l’archevêque du lieu, c’est le Saint-Siège qui a demandé que l’excommunication soit rendue publique. Une excommunication que seul le pape peut lever au cas où le P. Igbo le solliciterait.
Celui-ci a annoncé son intention de faire appel d’une sanction qui le prive non seulement de son ministère mais de son accès aux sacrements.
L’affaire est d’une particulière importance en Australie où l’Eglise catholique est sous pression de la part du pouvoir politique pour que les prêtres recevant des aveux d’abus sexuels, rompant le secret de la confession, en avertissent les autorités.